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HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

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permettant aux gouvernements des pays en développement de choisir les régimes<br />

bancaires gu'ils jugent les plus appropriés à leur situation particulière et à<br />

leurs propres besoins. Le marché bancaire se compose de plusieurs<br />

sous-marchés, et l'accès accordé aux banques étrangères ne vaut en général que<br />

pour certains d'entre eux. Le contrôle de cet accès permet aux gouvernements<br />

d'appliquer des objectifs de politique générale dans les domaines mentionnés<br />

ci-dessus. De plus, même dans les cas où l'accès à certains sous-marchés a été<br />

accordé à des banques étrangères, les politiques du type "aide aux industries<br />

naissantes" qui visent à remédier au manque de compétitivité des banques<br />

autochtones peuvent nécessiter certaines dérogations au principe du traitement<br />

national.<br />

664. La libéralisation progressive des services bancaires dans les pays en<br />

développement doit aller de pair avec le renforcement des systèmes bancaires<br />

autochtones. Une telle libéralisation devrait donc être en général un<br />

processus progressif dans lequel l'admission des banques étrangères et<br />

l'assouplissement du contrôle exercé sur les opérations bancaires seraient des<br />

instruments servant à accroître l'efficacité des institutions intérieures,<br />

tout en évitant la concurrence destructrice, et à réaliser des transferts de<br />

technologie et de compétences.<br />

b) Assurances<br />

665. Les opérations internationales qui sont liées aux assurances et qui ont<br />

une incidence sur la balance des paiements des pays sont chose courante.<br />

Il y a lieu cependant de faire une distinction entre les activités<br />

d'assurances primaires (directes) et les activités de réassurance. La première<br />

catégorie d'opérations internationales résulte de l'incapacité dans laquelle<br />

se trouve un marché national d'offrir une couverture adéquate des risques.<br />

La seconde catégorie concerne les opérations de réassurance qui, de par leur<br />

nature même, sont internationales. La réassurance est un mécanisme de<br />

répartition et de partage des risques, qui protège un assureur de premier rang<br />

en transférant une partie ou la totalité du risque à un autre assureur. On<br />

peut la décrire comme étant un commerce, sur un marché secondaire, de contrats<br />

d'assurance délivrés par un assureur de premier rang, c'est-à-dire un commerce<br />

de services d'assurance.<br />

i) Tendances du marché<br />

666. Avec la croissance constante du nombre, de l'ampleur et de la complexité<br />

des risques assurés et l'apparition de risques ayant un caractère<br />

international, la tendance à l'internationalisation s'est accentuée dans le<br />

secteur des assurances. Le rôle de la réassurance s'est régulièrement accru.<br />

La réassurance a traditionnellement été beaucoup moins réglementée, à la fois<br />

sur les marchés intérieurs et sur les marchés internationaux, que l'assurance<br />

directe. Cette plus grande liberté a permis au groupe réassureur de jouer un<br />

rôle plus actif dans le commerce des services d'assurance. Les grands<br />

courtiers internationaux jouent un rôle très important dans ce commerce. Leur<br />

aptitude à aider les entreprises multinationales et les groupes industriels ou<br />

commerciaux vient du fait qu'ils ont constitué dans le monde entier des<br />

réseaux de bureaux qui peuvent donner des conseils sur la gestion des risques.

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