05.07.2013 Views

HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

- 406 -<br />

984. Le système STABEX-PMA-ACA (pour les pays les moins avancés non<br />

signataires de la Convention de Lomé) de la Communauté économique européenne a<br />

été institué en 1987. Dans ce système, les transferts doivent être utilisés<br />

dans le secteur où la perte de recettes d'exportation s'est produite, où les<br />

circonstances qui ont causé la perte sont susceptibles d'amélioration ou, si<br />

tel n'est pas le cas, dans d'autres secteurs appropriés à des fins de<br />

diversification. Entre 1987 et 1991, quatre pays ont reçu 19 transferts pour<br />

un total de 33 millions d'ECU. Tous les transferts à ce jour ont été virés au<br />

secteur où le manque à gagner s'était produit.<br />

985. Le système SYSMIN des Conventions de Lomé prévoit une aide financière<br />

sous forme de prêts à faible intérêt aux pays dont les industries extractives<br />

sont en difficulté. Il a essentiellement pour but de sauvegarder la production<br />

minière et ses exportations par des mesures tendant à alléger les effets<br />

négatifs d'une baisse de cette production ou de ces exportations sur<br />

l'économie de ces pays. En outre, pour les Etats fortement tributaires des<br />

exportations d'une seule production minière, il est destiné à contribuer à<br />

diversifier et à élargir les bases de leur croissance économique, notamment en<br />

les aidant à mener à bien des projets et programmes de développement en cours<br />

s'ils sont gravement compromis par une chute brutale des recettes<br />

d'exportation provenant de cette production. Aux termes de la troisième<br />

Convention de Lomé, les ressources financières affectées au SYSMIN ont atteint<br />

au total 342,8 millions de DTS, dont 119,6 millions devaient être versés à<br />

sept pays pour la recherche-développement, la rénovation du matériel et le<br />

développement de l'infrastructure. Aux termes de la quatrième Convention<br />

de Lomé, 480 millions d'ECU (450 millions de DTS) ont été alloués au SYSMIN<br />

pour la période 1991-1995.<br />

986. La Suisse a lancé son propre programme de financement compensatoire<br />

en 1988 pour compenser les manques à gagner sur certains produits exportés par<br />

les pays les moins avancés à destination de la Suisse, avec un premier crédit<br />

de 40 millions de francs suisses (19,8 millions de DTS). En septembre 1990, le<br />

crédit a été porté à 90 millions de francs suisses (49 millions de DTS) pour<br />

une période de quatre années débutant en 1991. Depuis novembre 1990, des<br />

accords portant sur 23 millions de francs suisses ont été conclus entre<br />

la Suisse et quatre des pays les moins avancés, dont trois en Afrique.<br />

987. Il est évident que les ressources financières allouées aux pays en<br />

développement qui ont enregistré des déficits dans leurs recettes<br />

d'exportation de produits de base ont été insuffisantes. Le Groupe<br />

intergouvernemental d'experts du financement compensatoire a reconnu qu'il y<br />

avait généralement une différence sensible entre le montant estimatif du<br />

déficit total enregistré par les pays en développement dans leurs recettes<br />

provenant de l'exportation de produits de base et le financement mis à leur<br />

disposition au titre des mécanismes de financement compensatoire existants.<br />

Il a en outre noté que le financement compensatoire pouvait être lié aux<br />

produits de base et contribuer à la modernisation et à la diversification du<br />

secteur de ces produits 333/.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!