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HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

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arriérés pour financer leurs déficits courants, puis de chercher à<br />

rééchelonner ces arriérés, retardant ainsi de plusieurs années encore le<br />

rétablissement de relations ordonnées entre débiteurs et créanciers.<br />

iv) Efficacité de l'aide<br />

154. La pénurie de fonds destinés à l'aide a mis en évidence la nécessité<br />

d'accentuer l'efficacité de l'aide et de diriger une proportion plus<br />

importante de ses courants vers des tâches prioritaires telles que la mise en<br />

valeur des ressources humaines et la lutte contre la pauvreté.<br />

155. Les facteurs dont dépend l'efficacité de l'aide se situent à la fois du<br />

côté des bénéficiaires et des donateurs. Du côté des bénéficiaires, faute de<br />

conditions générales stables qui encourageraient 1'investissement à long terme<br />

et en accroîtraient l'utilité, l'aide a perdu de son efficacité. D'autre part,<br />

un certain nombre de pays n'ont pas veillé à la bonne gestion qui assurerait<br />

un service public efficace, un cadre juridique fiable pour faire respecter les<br />

contrats et une administration responsable devant le public.<br />

156. Du côté des donateurs, on trouve, parmi les facteurs qui ont compromis<br />

l'efficacité de l'aide, les lacunes du processus de coordination, l'aide liée<br />

et l'importance accordée parfois à des objectifs autres que la promotion<br />

véritable du développement à long terme. En outre, dans plusieurs cas, l'aide<br />

accordée sous forme d'assistance technique - qui représente un quart de l'ÀPD<br />

totale octroyée par les pays membres du CAD - n'a pas contribué suffisamment<br />

au développement des capacités ou au progrès institutionnel des pays<br />

bénéficiaires.<br />

157. Un effort a été fait pour coordonner l'aide des donateurs bilatéraux et<br />

multilatéraux à travers les mécanismes de groupes consultatifs et de tables<br />

rondes. Il subsiste cependant des problèmes qui nuisent à la coordination de<br />

l'aide et appellent des mesures correctives 29/. Premièrement, il faudrait que<br />

la coordination repose sur des stratégies du développement mieux formulées et<br />

portant sur une plus longue période. Deuxièmement, il faudrait renforcer le<br />

rôle des pays bénéficiaires. Troisièmement, les programmes et pratiques d'aide<br />

au développement des institutions donatrices devraient être effectivement axés<br />

sur le développement des capacités institutionnelles et de gestion des pays<br />

bénéficiaires. Quatrièmement, il conviendrait de consolider le système de<br />

suivi et de surveillance commune.<br />

158. Il faut aussi une conception coordonnée de l'allégement de la dette et<br />

des efforts d'aide, ce qui exige une coordination plus étroite entre le Club<br />

de Paris et les groupes de donateurs. C'est d'autant plus urgent que, depuis<br />

l'adoption des conditions de Toronto, le Club de Paris a été habilité à<br />

dispenser une aide à des conditions favorables. Plusieurs propositions ont été<br />

avancées en vue de fusionner les activités fragmentées et compliquées du Club<br />

de Paris et des groupes consultatifs ou tables rondes à l'intention des pays à<br />

faible revenu afin qu'il soit possible de déterminer globalement le besoin<br />

d'allégement de la dette et de nouveaux apports d'aide. Ces propositions<br />

méritent d'être examinées de près 30/.

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