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HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

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261. En février 1990 le Groupe de négociation sur les produits tropicaux a<br />

fixé, pour la poursuite des négociations, des procédures détaillées et un<br />

calendrier permettant aux participants de faire des offres complémentaires,<br />

y compris d'améliorer leurs propositions antérieures. Des juillet 1990,<br />

quelque 45 participants avaient présenté des offres au sujet des produits<br />

tropicaux. Les offres de concessions tarifaires faites (jusqu'à la fin<br />

de 1990) par les principaux pays commerçants industrialisés (Australie,<br />

Autriche, Canada, Communauté économique européenne, Etats-Unis, Finlande,<br />

Japon, Norvège, Nouvelle-Zélande, Suède et Suisse) donnent à penser qu'elles<br />

auront sur le commerce les effets directs ci-après : l'amélioration de l'accès<br />

à ces marchés, à la suite des offres en question, devrait créer dans le cas<br />

des produits visés des courants supplémentaires d'importations (sur ces<br />

marchés) d'un montant d'environ 746 millions dé dollars, soit 3 % environ de<br />

la valeur des produits importés en 1986 par les marchés en question; un tiers<br />

seulement de ces importations supplémentaires (soit 245 millions de dollars)<br />

viendrait des pays en développement, ce qui ne donnerait qu'une augmentation<br />

de 1,7 % de leurs exportations, à destination de ces marchés, dans le cas des<br />

produits visés. Le reste des échanges supplémentaires se ferait au profit des<br />

pays industrialisés eux-mêmes. A l'échelle régionale, l'Afrique est la seule<br />

des régions en développement qui subirait une perte nette (118 millions de<br />

dollars environ), soit quelque 3 % de la valeur atteinte en 1986 par ses<br />

exportations dans le cas des produits visés.<br />

262. Plusieurs facteurs expliquent ces résultats. Tout d'abord, les offres<br />

sont faites en majeure partie sur une base NPF. Par conséquent, dans la mesure<br />

où certains produits proviennent également de pays industrialisés (par exemple<br />

les produits tropicaux transformés), la libéralisation dans le secteur des<br />

produits tropicaux n'avantagera pas que les pays en développement. En outre,<br />

du fait que les pays en développement jouissent d'un traitement tarifaire<br />

préférentiel pour ces produits, la libéralisation sur une base NPF entraîne<br />

une érosion des marges préférentielles, si bien que l'on peut s'attendre à des<br />

pertes commerciales. En fait, pour les pays les moins avancés qui jouissent<br />

sur certains marchés d'un traitement meilleur que celui du SGP, même une<br />

libéralisation du traitement SGP n'apporterait pas d'avantages commerciaux<br />

supplémentaires. La même chose vaudrait pour les pays ACP à l'égard du marché<br />

de la Communauté.<br />

263. La volonté des pays développés de libéraliser les importations de<br />

produits tropicaux est devenue un test pour ce qui est du respect des<br />

engagements. Bien que la Déclaration de Punta del Este ait reconnu<br />

1'importance que le commerce relevant de ce secteur présente pour un grand<br />

nombre de pays en développement, le progrès des négociations visant à aboutir<br />

à la "plus complète libéralisation possible" a été entravé essentiellement par<br />

deux facteurs : i) le lien entre les produits de ce secteur et ceux du secteur<br />

agricole, à propos duquel subsiste une impasse qui a encore compliqué les<br />

négociations relatives aux produits tropicaux, et ii) la réciprocité exigée<br />

par les pays développés.<br />

à) Produits provenant des ressources naturelles<br />

264. Les conditions d'accès aux marchés, dans le cas du commerce des produits<br />

de la pêche, des produits forestiers et des produits minéraux et métalliques,<br />

n'ont guère changé depuis la septième session de la Conférence. Les progrès

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