Hospitalisation à domicile (HAD) - La Documentation française
Hospitalisation à domicile (HAD) - La Documentation française
Hospitalisation à domicile (HAD) - La Documentation française
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
94 IGAS, RAPPORT N°RM2010-109P<br />
¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯<br />
1.3. Une situation financière équilibrée dans un premier temps et en recherche de<br />
son ajustement<br />
[452] Le centre hospitalier connaît un léger excédent d’exploitation. En 2009, la situation au bilan, qui se<br />
traduit par une amélioration de la capacité d’autofinancement, est en grande partie due à une mobilisation<br />
précoce des emprunts.<br />
[453] Les CREA de l’<strong>HAD</strong> montrent la difficulté d’ajustement des dépenses et des recettes en période de<br />
montée en charge. Ainsi les charges directes progressent elles de 402 321 euros en 2007 à 731 307 euros<br />
en 2008 et 1 318 080 euros en 2009. Dans le même temps, le total des charges passe de 627 765 euros à<br />
1034 065 euros en 2008 puis 1 770 826 euros en 2009. Les recettes évoluent différemment, passant de<br />
841 404 euros en 2007 à 1 106212 euros en 2008 et 1 562 831 euros en 2009. Le centre hospitalier est<br />
bien entendu confronté à un problème d’ajustement alors même que les perspectives tarifaires de 2010<br />
sont relativement étroites.<br />
[454] Le centre hospitalier emploie en <strong>HAD</strong>, douze infirmiers, huit aides soignants, un demi-temps de<br />
médecin, et deux équivalents temps plein de personnels administratifs dont un cadre de santé. Il importe<br />
donc d’observer l’évolution de l’activité en 2010 et les années suivantes, pour se forger une idée de<br />
l’équilibre de croisière de l’<strong>HAD</strong>.<br />
2. UNE MONTEE EN CHARGE TRES SENSIBLE APPUYEE SUR LES SAVOIR FAIRE DE<br />
L’HOPITAL EN MATIERE DE SECURITE ET DE QUALITE<br />
2.1. Une montée en charge très sensible qui comble en partie le retard du Périgord<br />
Nord et Centre, mais laisse de côté jusqu’à présent la chimiothérapie<br />
[455] De 2007 à 2009, le nombre de journées prises en charge est passé de 3232 à 6900, et le nombre de<br />
séquences complètes de 221 à 402. Un développement mesuré et maitrisé de l’activité apparaît dès lors<br />
possible et nécessaire. Trois modes principaux de prise en charge dominent l’activité du service :<br />
les pansements complexes et soins spécifiques qui représentent 50,2% du total des journées ;<br />
les soins palliatifs qui en représentent 28% ;<br />
les traitements intra veineux qui en font 9,8%.<br />
[456] Les associations de modes de prise en charge le plus fréquentes étaient les pansements complexes<br />
avec prise en charge de la douleur, les pansements complexes sans protocole associé, et les soins palliatifs<br />
sans protocole associé. L’association soins palliatifs–prise en charge de la douleur n’est plus pratiquée<br />
depuis la visite conjointe de la caisse primaire et de la DRASS de mai 2009. L’activité en chimiothérapie<br />
monte fortement en charge.<br />
2.2. Pour la permanence, la qualité et la sécurité, l’<strong>HAD</strong> s’appuie sur les moyens et<br />
les procédures de l’hôpital<br />
[457] L’<strong>HAD</strong> fonctionne 24h sur 24, 7 jours sur 7. Le secrétariat est ouvert de 8h30 à 17h. En dehors des<br />
heures d’ouverture du secrétariat, les appels des demandes d’intervention sont transmis sur deux numéros<br />
de portables infirmiers et ce de 7h à 21h ainsi que sur le portable du cadre de santé et celui du médecin<br />
coordonnateur. Les demandes de 21h à 7h sont faites au médecin de garde et au SAMU –centre 15 qui est<br />
géré par le CH de Périgueux. Un cahier de liaison (une fiche par patient) est déposé au Samu le soir, à 21h<br />
et récupéré le lendemain à 7h. Les urgences, appels ou déplacements effectués par le médecin de garde ou<br />
le SAMU, sont notés et transmis oralement aux IDE de l’<strong>HAD</strong>. Les appels concernent des aggravations<br />
imprévues ou pas (dans ce cas le SAMU a été informé du risque d’appel par le médecin coordonnateur et<br />
l’IDE) et des signatures de certificats de décès. En 2008, cela a représenté 12 interventions dans l’année,<br />
et en 2009, 20 interventions.