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HISTOIRE DES CHEVALIERS ROMAINS - L'Histoire antique des ...

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première de ces mesures, ils les excluaient <strong>des</strong> cinq classes de l'assemblée<br />

centuriate ; par la seconde, ils réduisaient à une sorte de faculté abstraite leur<br />

droit de voter dans l'assemblée <strong>des</strong> tribus, qui était inséparable de la qualité de<br />

citoyen1.<br />

Les chevaliers equo publico <strong>des</strong> dix-huit centuries figuraient à la fête du 15<br />

juillet, rangés dans les mêmes cadres et sous les mêmes noms. Ils étaient<br />

exposés, dans la revue quinquennale, aux mêmes sévérités de la part <strong>des</strong><br />

censeurs. Ces deux cérémonies effaçaient peu à peu les différences qui<br />

séparaient à l'origine les six premières <strong>des</strong> douze dernières centuries équestres.<br />

§ II. — <strong>HISTOIRE</strong> MILITAIRE PARTICULILRE AUX SIX CENTURIES<br />

SÉNATORIALES EQUO PUBLICO, DE 400 A 123 AV. J -C.<br />

DIFFÉRENCES QUI DISTINCUAIENT ENCORE LES SIX<br />

CENTURIES <strong>DES</strong> DOUZE DERNIÈRES CENTURIES ÉQUESTRES,<br />

AU SIÈCLE <strong>DES</strong> GUERRES PUNIQUES. L'ANNEAU D'OR.<br />

Malgré la tendance <strong>des</strong> dix-huit centuries à se rapprocher sous une loi commune<br />

dans la revue quinquennale, et à se confondre dans les six turmæ de la fête <strong>des</strong><br />

i<strong>des</strong> de juillet, les six centuries sénatoriales étaient encore très-distinctes <strong>des</strong><br />

douze autres, de 400 à 123 av. J.-C.<br />

La corrélation2 qui existait dès l'origine entre le Sénat <strong>des</strong> trois cents, les trente<br />

curies, et les six centuries <strong>des</strong> Rhamnes, <strong>des</strong> Tities et <strong>des</strong> Luceres, se maintint<br />

plus longtemps que les privilèges <strong>des</strong> patriciens. Lorsque la loi de Licinius Stolon,<br />

366 av. J.-C., eut rendu le consulat accessible aux plébéiens, et que la loi<br />

Ovinia3 eut déterminé l'ordre dans lequel les anciens magistrats seraient inscrits<br />

sur la liste <strong>des</strong> sénateurs, les plébéiens anoblis par les magistratures curules4,<br />

prirent peu à peu dans les cadres immobiles de la constitution une partie <strong>des</strong><br />

places autrefois réservées au seul patriciat.<br />

Les anciens consuls, préteurs, édiles, que la loi appelait à composer l'assemblée<br />

du Sénat5, furent admis en même temps dans les centuries consacrées de la<br />

chevalerie. Les six centuries <strong>des</strong> Rhamnes, <strong>des</strong> Tities et <strong>des</strong> Luceres<br />

représentaient, comme le Sénat, les trente curies dont les sénateurs étaient les<br />

chefs. En s'ouvrant aux nobles plébéiens, elles restèrent donc, comme elles<br />

l'étaient à l'origine, les centuries sénatoriales. Pour s'en convaincre, il suffit de<br />

remarquer la ressemblance <strong>des</strong> expressions par lesquelles Cicéron désigne les six<br />

1 Asconius est du même avis que Tite Live (ch. VIII : In proœmio accusationis in Verrem,<br />

s. v. Q. Verrem Romilia ; il dit : Tribus enim urbanæ rusticœque omnes triginta quinque<br />

numerantur : ex quibus aliquam necesse est, cujusque ordinis fuerit, civis Romanus<br />

obtineat.<br />

2 Voir liv. Ier, chap. II, § 2 et 3.<br />

3 Festus, s. v. Prœteriti.<br />

4 Tite-Live, X, 6, 7 et 8. An 300 av. J.-C. Capita plebis consulares triumphalesque<br />

plebeios.... Jam ne nobilitatis quidem suæ plebeios pœnitere. La noblesse se comptait<br />

par les images (Tite-Live, I, 34). Aneum nobilem una imagine Numæ ; et la première<br />

magistrature curule, l'édilité, donnait à l'édile le droit de transmettre son image à sa<br />

postérité (Verrines, act. II, liv. V, ch. XIV).<br />

5 Tite-Live, XXII, 49. Qui eos magistratus gessissent unde in senatum LEGI DEBERENT.

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