HISTOIRE DES CHEVALIERS ROMAINS - L'Histoire antique des ...

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De la porte Esquiline à la porte Colline, sur une étendue de six ou sept stades, les Romains creusèrent un fossé de trente pieds de profondeur et de cent pieds de large. Devant le talus formé par la terre rejetée à l'intérieur et large de Carinas quem locum Ceroliensem appellatum apparet quod primæ regionis quartum sacrarium scriptum sic est : Ceroliensis quarticeps circa Minervium.
cinquante pieds1, ils élevèrent un mur très-haut. Ces travaux, commencés par Servius2, furent achevés par Tarquin-le-Superbe3, qui augmenta la hauteur du mur, la profondeur du fossé et le nombre des tours. Cette fortification ferma, vers le nord, le seul accès facile de la ville de Rome, lorsqu'elle se fut agrandie en dehors du Septimontium. On peut, d'après ces observations, distinguer facilement, dans la plèbe urbaine, les Montani des Pagani : 1° Les Montani, qui célébraient la fête du Septimontium, habitaient le Palatin, le Cermale, la Velia, l'Oppius, le Cispius, le Fagutal, le Cœlius et l'ancien pagus ou faubourg de Subure, c'est-à-dire l'emplacement des trois tribus Palatine, Esquiline et Suburane ; 2° Les Pagani de la ville habitaient le Capitole, le Vélabre, l'Aventin, le Viminal et le Quirinal, c'est-à-dire les deux forteresses de Rome, une partie de la rive gauche du Tibre et l'emplacement de la tribu Colline. M. Mommsen4 a essayé de prouver que le compte faux de trente tribus, au temps de Servius, venait de ce qu'on avait ajouté aux six districts religieux du Septimontium (dont il retranche le Cœlius et le faubourg de Subure) vingt-quatre districts ruraux, entre lesquels les chapelles des Argées auraient été réparties. Mais cette démonstration pèche en deux points : Varron compte vingt-sept chapelles des Argées et non vingt-quatre, et il place ces chapelles sur les collines du Septimontium. Il n'y a que les chapelles de la tribu Colline qui soient en dehors de la ville primitive. Les chapelles des tribus Palatine, Esquiline et Suburane n'ont donc jamais été les centres de districts ruraux. Mais la conclusion de M. Mommsen a plus de valeur que sa preuve. De même que dans la ville furent renfermés plusieurs pagi, dont l'un, le pagus sucusanus, donna son nom à la tribu Suburane, le territoire rural était aussi subdivisé en pagi. Le pays conquis par les Romains, sur la rive droite du Tibre, qui forma plus lard la tribu Romilia, s'appelait primitivement les Sept-Bourgs (septem pagi). Sur la route de Gabies, au temps de Tarquin-le-Superbe, tous les districts ruraux avaient leur pagus5 fortifié. Au sud de Rome, le pagus Lemonia commençait hors de la porte Capène, sur la voie Latine6, et il donna plus tard son nom à la tribu Lemonia, une des seize premières tribus rustiques. Enfin, le territoire donné aux clients d'Atta Clausus, sur la rive droite de l'Anio, et qui devint plus tard celui de l'ancienne tribu Claudia7, dut aussi, en 503 av. J.-C, former un pagus. Quel était le nombre de ces districts ruraux ou pagi qui entouraient la Rome des rois ? Varron8 et Fabius Pictor9 sont d'accord pour porter à vingt-six le nombre de ces circonscriptions religieuses de la campagne, au centre desquelles était le 1 Denys, IX, 68. 2 Tite-Live, I, 44. Strabon, V, 3, 7. 3 Denys, IV, 54. Pline, III, 9, 15. 4 Mommsen, Les tribus romaines, Altona, 1844, p. 4 et 5. 5 Denys, IV, 54. 6 Festus, s. v. Lemonia. 7 Tite-Live, II, 16. Vetus Claudia tribus, additis postea novis tributibus, qui ex eo agro venirent appellata. 8 Varron, au passage cité plus haut, dans Nonius Marcellus, s. v. Viritim. 9 Fabius, dans Denys, IV, 15.
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HISTOIRE DES CHEVALIERS ROMAINS CON
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CHAPITRE IV. — Histoire politique
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pélasgique-achéen1, n'était enco
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Parmi les livres que nous avons lus
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INTRODUCTION. Malgré les recherche
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éunissait seule sans les patricien
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fait une loi dont les cinq dernièr
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même roi vingt-six districts relig
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curies de la ville, les tribuns n'
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des lois agraires n'avaient, il est
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qualités héroïques joignait auss
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de réunion où se trouvait une tab
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SECONDE ÉPOQUE DES ROIS. — LES T
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dédoublement analogue se produit d
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cheval, et la subvention annuelle d
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La cinquième classe, où étaient
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un signe de la volonté des dieux (
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comme le ventre affamé dont parle
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le Capitole et le Palatin ? Était-
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candidats de son ordre, et pour que
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joignit bientôt celle de l'orgueil
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c'est-à-dire parmi les citoyens de
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SIXIÈME ÉPOQUE. — DE 285 À 220
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conquête de la Sicile, par les tri
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par là du droit important de prér
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Les quatre tribus urbaines votaient
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lieu de se borner à admettre deux
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Au contraire, les douze centuries q
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Tarquin l'Ancien1, c'est-à-dire qu
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§ IV. — CONCLUSIONS DU CHAPITRE
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CHAPITRE II. — DES SIX PREMIÈRES
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les cadres de ces corps militaires
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Nous trouvons chez Denys1, la trace
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auteurs, les cruautés de Tarquin-l
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circonscriptions rurales, ou pagi,
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Les curies conservèrent un droit d
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patriciens, s'indignèrent contre l
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tombaient en ruines. L'archéologie
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§ II. — EQUI PUBLICI. ÆS EQUEST
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de l'equus publicus, que celui où
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était en France en 18171, et, qu'a
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sur une même ligne parallèle à c
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certain nombre de légions complèt
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ou par Servius, seule cavalerie rom
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même d'osier1. Le velite fut donc
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CHAPITRE IV. — HISTOIRE PARTICULI
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légions consulaires, c'est-à-dire
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LIVRE II. — HISTOIRE DES CHEVALIE
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cavaliers romains equo privato. Mai
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temps de Polybe, le cavalier receva
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§ III. — LE RANG DE CHEVALIER EQ
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Les fils de ceux qui avaient le cen
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seraient célébrés tous les ans1.
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Après l'an 240 av. J.-C., chacune
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notre sujet ; car il n'est presque
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soumis à cette loi1 ; et Asconius2
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C'est précisément ce que nous ré
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suffrages et les centuries équestr
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attaquant le centre de l'armée rom
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déposèrent leurs anneaux d'or, no
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là l'ordre équestre1, ils rendire
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félicitations du Sénat pour n'avo
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CHAPITRE III. — HISTOIRE POLITIQU
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Tous ces passages de Denys et de Ci
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entre les citoyens des dit-hait cen
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Servius, était composée comme ell
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celui des deux ordres supérieurs d
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nous trouvons le cens équestre d'u
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6 = 140. Un peu plus tard, sous la
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cens équestre2. On ne peut soupço
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anciens tribuns militaires1. Peut-o
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du premier emploi de l'argent par l
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seul logique. Mais nous avons démo
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§ III. — QUE LE CENS ÉQUESTRE O
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d'argent, et valoir 5.306 francs 66
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guerre punique, le Sénat coupa l'a
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monnayé : Ce mouvement unanime du
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avec raison Perizonius1, cent mille
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Expliquons comment Aulu-Gelle a fai
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CHAPITRE IV. — HISTOIRE POLITIQUE
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pas proposer une loi. Les nundines
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