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Texte en format pdf (16.000 ko) - Jean-Pierre Morenon, le coin des ...

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l.KS LOIS 1 17<br />

§ 117<br />

54-60. Si une dette a saisi un homme, et (si celui-ci) a donné pour l'arg<strong>en</strong>t<br />

et a livré pour la contrainte son épouse, son fils et sa fil<strong>le</strong>,<br />

61-64*^. ils travail<strong>le</strong>ront durant trois ans (pour) la maison de <strong>le</strong>ur acheteur<br />

et de celui qui <strong>le</strong>s contraint,<br />

64f'-67. à la quatrième arînée, (cette maison) <strong>le</strong>s mettra <strong>en</strong> liberté.<br />

§ 118<br />

68-73. Si <strong>le</strong> damqarum fait passer ail<strong>le</strong>urs, donne pour de l'arg<strong>en</strong>t l'esclave<br />

homme ou l'esclave femme qu'il avait livré pour la contrainte,<br />

il ne réclamera pas<br />

Pour se ft<br />

libérer, <strong>le</strong> débiteur livre à son créancier <strong>le</strong>s personnes de sa proche famil<strong>le</strong> : son épouse, son fil<br />

i-l sa fil<strong>le</strong>. Toutes ces personnes ne sont pas nécessairem<strong>en</strong>t livrées. Il y avait <strong>des</strong> dettes que la contrainte<br />

d'un seul membre de la famil<strong>le</strong> suffisait à éteindre. Le § 151 <strong>en</strong>visage <strong>le</strong> cas de la livraison de la seu<strong>le</strong> épouse,<br />

l.e i? L ^ ne nous par<strong>le</strong> que <strong>des</strong> fd<strong>le</strong>s données pour la contrainte §§ 40, 49, B. C. Mais d'après § 117 <strong>le</strong> mon -<br />

tant de sa dette pouvait exiger de la part du père <strong>le</strong> sacrifice de plusieurs de ses fils ou de ses fil<strong>le</strong>s.<br />

L'arg<strong>en</strong>t, pour <strong>le</strong>quel ces membres de la proche famil<strong>le</strong> sont donnés au créancier ana kaspim, est<br />

évidemm<strong>en</strong>t celui de la dette. D'après <strong>le</strong> contexte, ce n'est pas pour s'<strong>en</strong>richir <strong>en</strong> recevant de l'arg<strong>en</strong>t, c'est<br />

pour éteindre une dette, que <strong>le</strong> débiteur livre ses proches. Néanmoins cet acte équivaut à une véritab<strong>le</strong><br />

v<strong>en</strong>te. Voilà pourquoi, <strong>le</strong> créancier est appelé <strong>le</strong>ur acheteur sa-a-a-mi-su-nu, 1. 62.<br />

Toutefois ces livraisons devai<strong>en</strong>t profiter au créancier. Or la suite du texte nous indique que celui-ci<br />

retrouvera l'équival<strong>en</strong>t de son arg<strong>en</strong>t <strong>en</strong> livrant à la contrainte ana ki-iê-èa-a-iim <strong>le</strong>s personnes qui lui<br />

ont été remises. Et il n'y a pas de doute qu'il s'agisse d'une contrainte au travail, puisqu'il est dit « ils<br />

travail<strong>le</strong>ront » i-ip-pi-su dans la maison de celui qui <strong>le</strong>s a contraints, II. 1-64. C. H. § 151 est muet sur C(f<br />

travail forcé ; il par<strong>le</strong> simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t de la saisie. Mais EL A § 40, B, C ont l'équival<strong>en</strong>t du mot « contrainte »,<br />

dans <strong>le</strong> terme ki saparte « comme travail ». Les §§ B. C. s'exprim<strong>en</strong>t d'une façon particulièrem<strong>en</strong>t semblab<strong>le</strong><br />

à cel<strong>le</strong> de § 117, <strong>en</strong> nous parlant « de fils ou de fil<strong>le</strong> d'un homme libre habitant chez un autre comme arg<strong>en</strong>t<br />

el comme travail » ki-i sa-par-ii, La loi babyloni<strong>en</strong>ne ne précisant pas plus que <strong>le</strong>s lois assyri<strong>en</strong>nes, la natuni<br />

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