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Texte en format pdf (16.000 ko) - Jean-Pierre Morenon, le coin des ...

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1 7cS COMMHNTAIRls DU CODE D HAMMOUnAnT<br />

68-75. i-na dup-pi-ini sa is-Ui-rii-si-im wa-ar-ka-sa e-ma c-li-sa ta-bii na-danam<br />

la is-lur-si-im-ma ma-la li-ib-bi-sa la ù-sa-am-zi-si<br />

76-87. wa-ar-ka a-bu-um a-na si-im-tim it-ta-al-ku eqil-sa ù kira-sa ah-hii-sjt<br />

i-li-kii-ma ki-ma e-mu-uq zi-it-ti-sa SE BA (epram) NI BA<br />

(pissatam) ù SIG BA (lubiisam) i-na-ad-di-nii-sim-ma li-ib-ba-sa<br />

u-ta-ab-bu<br />

88-XVv 2. sum-ma ah-hu-sa ki-ma e-mii-iiq zi-it-ti-sa SE BA (epram) NI BA<br />

(pissatam) SIG BA (lubiisam) la it-ta-ad-nu-si-im-ma li-ib-ba-sa.<br />

la ut-ti-ib-bii<br />

3-8. eqil-sa ù kira-sa a-na ir-ri-si-im sa e-Ii-sa ta-bii i-na-ad-di-in-ma ir-ri-za<br />

9-13.<br />

it-ta-na-as-si-si<br />

eqlam kiram ù mi-im-ma sa a-bu-sa id-di-nu-si-im a-di ba-al-ta-at<br />

i-kal<br />

14-19. a-na kaspim ù-ul i-na-ad-di-in sa-ni-a-am û-ul û-up-pa-al ab-lu-za<br />

sa ah-hi-sa-ma.<br />

équivaudrait à « la dame du dieu ». Toutefois Mcissner propose la traduction « la sœur du dieu «. Babyloni<strong>en</strong>und<br />

Assyri<strong>en</strong> II, p. 69. Le mot accadi<strong>en</strong> signifiant la prêtresse est <strong>en</strong>tu, fémiii. de emu, prêtre.<br />

Puisqu'ils ne sont unis à NIN AN par aucun copulatif, <strong>le</strong>s mots, qui suiv<strong>en</strong>t ces signes, caractéris<strong>en</strong>t la-<br />

prêtresse. Sans aucun doute possib<strong>le</strong> sinnisai zikrum signifie « femel<strong>le</strong> du mâ<strong>le</strong> » ou, par euphémisme^<br />

« femme » publique (Scheil). Pour SAL ME, Ungnad propose l'équival<strong>en</strong>t phonétique isippaliim, c'est-à-dire<br />

« femme employée à conjurer <strong>le</strong>s sorts ». Ce s<strong>en</strong>s ne paraît pas conv<strong>en</strong>ir au contexte. Pourquoi <strong>le</strong> G. H. se<br />

serait-il occupé de cette seu<strong>le</strong> catégorie de prêtresse parmi tant d'autres ? De plus ce s<strong>en</strong>s n'est nul<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

opposé à « femel<strong>le</strong> du mâ<strong>le</strong> ». Au contraire, <strong>le</strong> s<strong>en</strong>s assalu « épouse », proposé par Scheil pour SAL ME,<br />

distingue <strong>le</strong>s deux classes de prêtresses. En effet, il est démontré d'une part que <strong>le</strong>s prêtresses se livrai<strong>en</strong>t<br />

aux prostitutions sacrées dans l'<strong>en</strong>ceinte <strong>des</strong> temp<strong>le</strong>s et d'autre part que <strong>le</strong>s prêtresses pouvai<strong>en</strong>t se marier,<br />

sans avoir pourtant <strong>le</strong> droit d'avoir d'<strong>en</strong>fants, cf. Meissner, op. cit., II, p. 69. C'est pourquoi dans §§ 178, 171»,<br />

<strong>le</strong>s prêtresses mariées sont appelées épouses SAL ME assatu. Les autres sont désignées par « femel<strong>le</strong>s du,<br />

mâ<strong>le</strong> » sinnisat zikrum. SAL ME aurait dans <strong>le</strong>s lois que nous étudions, <strong>le</strong> même s<strong>en</strong>s que dans <strong>le</strong>s autres<br />

lois §§ 137, 143, 145, 146.<br />

Comme il était interdit aux prêtresses mariées d'avoir <strong>des</strong> <strong>en</strong>fants, el<strong>le</strong>s devai<strong>en</strong>t s'efforcer par<br />

tous <strong>le</strong>s<br />

moy<strong>en</strong>s d'empêcher la conception. Outre <strong>le</strong>s preuves directes de cette législation, cf. Meissner, op. laud.y<br />

II, p. 69, on peut dire que la comparaison <strong>en</strong>tre §§ 162, 163, d'une part, et §§ 178-182, d'autre part, prouveimplicitem<strong>en</strong>t<br />

ce fait. En effet <strong>le</strong>s lois concernant <strong>le</strong>s prêtresses ressembl<strong>en</strong>t beaucoup plus au § 103 qui<br />

stipu<strong>le</strong> que la seriqtu d'une femme dépourvue d'<strong>en</strong>fants doit rev<strong>en</strong>ir à sa famil<strong>le</strong> qu'au § 162 qui ordonne<br />

de transmettre la seriqtu d'une mère à ses <strong>en</strong>fants. En vérité, si <strong>le</strong>s femmes consacrées à la divinité pouvai<strong>en</strong>t<br />

avoir <strong>des</strong> <strong>en</strong>fants, on ne voit pas pourquoi, <strong>le</strong>s dispositions de §§ 178-182 serai<strong>en</strong>t contraires à § 162, <strong>en</strong>:<br />

ce qui concerne la seriqtu.<br />

Ou bi<strong>en</strong> <strong>le</strong> père a donne une seriqtu à sa fil<strong>le</strong> prêtresse §§ 178, 179, ou il ne l'a pas pourvue de ce bi<strong>en</strong>.<br />

§ 180.<br />

a. cas cil <strong>le</strong> père a donné une seriqtu §§ 178, 179<br />

Quand un père a gratifié sa fil<strong>le</strong> prêtresse d'une il seriqtu, a pu lui laisser <strong>en</strong> même temps, par docum<strong>en</strong>t,<br />

scellé, la liberté de disposer de ce bi<strong>en</strong> après el<strong>le</strong>, mais il a pu éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t avoir omis de lui accorder cette<br />

fa^"eur. Ce dernier cas est <strong>en</strong>visagé dans <strong>le</strong> § 178 et <strong>le</strong> premier dans <strong>le</strong> § 179.<br />

oc. sans docum<strong>en</strong>t scellé Vaulorisanl à disposer librem<strong>en</strong>t de la succession de ce bi<strong>en</strong> § 178<br />

§ 178. On voit par <strong>le</strong>s mots dup-pa-am is-lu-ru-si-im, 11. 60-67, que toute donation d'une dot par un<br />

père à sa fil<strong>le</strong> prêtresse se faisait au jnoy<strong>en</strong> d'un docum<strong>en</strong>t scellé, et cela indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t de la liberté<br />

laissée ou refusée de la disposition de sa succession. Quoiqu'il soit simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t question de cette formalité<br />

la dot <strong>des</strong> autres fil<strong>le</strong>s.<br />

au sujet de la dot <strong>des</strong> prêtresses, nous ne voyons pas pourquoi on l'aurait omise pour<br />

El<strong>le</strong> est <strong>en</strong> effet prescrite pour <strong>le</strong>s achats et <strong>le</strong>s dépôts §§ 7, 123 et pour <strong>le</strong>s donations §§ 150, 171" (d'un<br />

époux à son épouse) § 105 (d'un père à son <strong>en</strong>fant préféré).<br />

Mais sur <strong>le</strong> docum<strong>en</strong>t attestant la donation de la seriqtu, <strong>le</strong> père était liJ^re de faire inscrire ou non<br />

qu'il concédait à sa fil<strong>le</strong> <strong>le</strong> droit de disposer de ce bi<strong>en</strong> après sa mort comme bon lui semb<strong>le</strong>rait cf. § 178,<br />

11. 08-75 et § 179, XV,-, 11. 27-34. Étant donné <strong>le</strong> contexte, il est évid<strong>en</strong>t que c'est <strong>en</strong> refusant ou <strong>en</strong> accordant<br />

à sa fil<strong>le</strong> la liberté de léguer sa dot qu'il ne lui fait pas trouver la plénitude de son cœur, c'est-à-dire ne la<br />

satisfait pas p<strong>le</strong>inem<strong>en</strong>t ou au contraire lui fait trouver une tel<strong>le</strong> plénitude. Dans § 178, cette même expression<br />

aura un s<strong>en</strong>s différ<strong>en</strong>t parce que <strong>le</strong> contexte est différ<strong>en</strong>t. Il s'agit dans 88-XVI 2, du devoir <strong>des</strong> frères de<br />

cont<strong>en</strong>ter <strong>le</strong>ur sœur prêtresse, <strong>en</strong> lui accordant ce qui est nécessaire à sa nourriture et à sa subsistance.<br />

Le § 178 suppose <strong>le</strong> cas où la fil<strong>le</strong> prêtresse n'a pas été autorisée par son père à disposer librem<strong>en</strong>t do sa<br />

Èci'iqtu et il règ<strong>le</strong> ce qui doit adv<strong>en</strong>ir de ce bi<strong>en</strong> à la mort du père. Le législateur a indiqué deux lignes de<br />

conduite : l'une qui devra être suivie norma<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t II. 70-87 et l'autre que l'on devra adopter pour <strong>le</strong> cas

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