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Texte en format pdf (16.000 ko) - Jean-Pierre Morenon, le coin des ...

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56 COMMENTAIRE DU CODE d'hAMMOURAIîI<br />

G. La s<strong>en</strong>l<strong>en</strong>ce 38-47<br />

38-39. na-di-na-nu-um sar-ra-aq id-da-ak<br />

40-42. be-el hu-ul-ki-im hu-Iu-uq-§u i-li-ki<br />

43-47. sa-a-a-ma-nu-um i-na bi-ît na-di-na-nim kasap is-qu-]u i-li-ki<br />

A. 47-56. Le Cas.<br />

§ 10<br />

47-53. Sum-ma sa-a-a-ma-nu-um na-di-in id-di-nu-sum ù si-bi sa i-iij)i<br />

mah-ri-su-nu i-sa-mu la it-ba-lam<br />

54-56. be-el hu-ul-ki-im-ma si-bi mu-di hu-ul-ki-su it-ba-Iam<br />

B. 57-61. La S<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ce.<br />

57-58. sa-a-a-ma-nu-um sar-ra-aq id-da-ak<br />

59-61. be-el hu-ul-ki-im hu-lii-uq-su i-li-ki.<br />

A. 62-65. Le Cas.<br />

§ 11<br />

62-65. Sum-ma be-el hu-ul-ki-im si-bi mu-di hu-ul-ki-su la it-ba-lam<br />

B. VIII. 1-3. La S<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ce.<br />

VIII. 1-3. sa-ar tu-us-sa-am-ma id-ki id-da-ak.<br />

III. Les s<strong>en</strong>l<strong>en</strong> s. §§ 9 (II. 38-47), 10, 11, 12, 13<br />

1° pour <strong>le</strong>s trois cas de culpabilité possib<strong>le</strong>s §§ P (38-47), 10 cl 11<br />

Dans la cause de la chose perdue, trois personnes jou<strong>en</strong>t un rô<strong>le</strong> de première importance : <strong>le</strong>s deux<br />

parties, c'est-à-dire <strong>le</strong> propriétaire antérieur et <strong>le</strong> dét<strong>en</strong>teur actuel, puis celui qui a transmis la prôprictc<br />

de la chose perdue d'une partie à l'autre, c'est-à-dire <strong>le</strong> v<strong>en</strong>deur. Forcém<strong>en</strong>t c'est l'une ou l'autre de ces trois<br />

personnes qui est coupab<strong>le</strong> dans la cause d'une chose perdue. D'où <strong>le</strong>s trois s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ces. §§ 9 (38-47), 10 et H .<br />

A. Cas où <strong>le</strong> coupab<strong>le</strong> est <strong>le</strong> v<strong>en</strong>deur § P, 38-47<br />

A la différ<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> deux suivantes, la s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ce du § 9 n'est pas précédée de l'exposé du cas. En réalité<br />

c'est que <strong>le</strong> cas pour <strong>le</strong>quel statue cette première s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ce, est exposé implicitem<strong>en</strong>t dans la procédure<br />

devant <strong>le</strong>s juges civils. Le verdict § 9 suppose que <strong>le</strong>s parties ont suivi la procédure que <strong>le</strong>ur ont tracée <strong>le</strong>s<br />

juges civils. Par conséqu<strong>en</strong>t on est <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce du cas suivant : <strong>le</strong> dét<strong>en</strong>teur de la chose perdue d'une part<br />

a am<strong>en</strong>é devant <strong>le</strong>s juges, celui qui la lui a v<strong>en</strong>due et <strong>le</strong>s témoins de la v<strong>en</strong>te ; <strong>le</strong> propriétaire antérieur<br />

d'autre part a fait comparaître <strong>des</strong> témoins attestant qu'il possédait la chose et que jamais il ne l'a v<strong>en</strong>due.<br />

Ces dires <strong>des</strong> témoins, <strong>le</strong>s juges <strong>le</strong>s ont reconnus comme vrais, après un mûr exam<strong>en</strong>, et ils ont été garantis<br />

sous la foi du serm<strong>en</strong>t. La conséqu<strong>en</strong>ce de ces deux faits, est que <strong>le</strong> v<strong>en</strong>deur a v<strong>en</strong>du une chose qui ne lui<br />

appart<strong>en</strong>ait pas et que par suite il est un vo<strong>le</strong>ur. Cette conclusion n'est pas tirée dans la procédure mais<br />

;<br />

el<strong>le</strong> y est cont<strong>en</strong>ue implicitem<strong>en</strong>t.<br />

Dans <strong>le</strong> cas où c'est <strong>le</strong> v<strong>en</strong>deur qui est coupab<strong>le</strong> ; la s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ce comporte la mort pour <strong>le</strong> v<strong>en</strong>deur d'un<br />

objet volé, <strong>le</strong> recouvrem<strong>en</strong>t de l'objet pour son propriétaire et la restitution du prix pour l'acquéreur.<br />

La première partie de cette s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ce est d'une sévérité excessive. En matière de chose perdue, <strong>le</strong> C. H.<br />

est aussi sévère que pour <strong>le</strong>s vols faits au temp<strong>le</strong> ou au palais.<br />

Quant au propriétaire volé et à l'acheteur lésé, ils sont dédommagés ; l'un <strong>en</strong> repr<strong>en</strong>ant son bieiij<br />

l'autre <strong>en</strong> étant remboursé de la somme payée.<br />

B. Cas où <strong>le</strong> coupab<strong>le</strong> est <strong>le</strong> prét<strong>en</strong>du acheteur § 10<br />

La i»rocédure <strong>des</strong> juges civils consiste à mettre <strong>le</strong>s parties <strong>en</strong> mesure de prouver à l'aide de témoins<br />

la vérité <strong>des</strong> affirmations qu'ils ont émises dans la cause § 9, 11. 70-VII 17. La première s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ce supposait

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