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242 COMMENTAIRE DU CODE d'hAMMOURABI
§ 274
20-22. §um-ma a-wi-lum mar UM MI A (ummanim) i-ig-ga-ar
23-24. ID (idi) awil 5 SE kaspim
25-26. ID (idi) awil GAB A ....... 5 SE kaspim
27-28. ID (idi) awil KAD SE kaspim
29-30. GUL (purquilim) SE kaspim
31-32 SE kaspim
33-34 nappahim SE kaspim
35-36. ^ID (idi) naggarim 4 SE kaspim
37-38. ID (idi) ..... .SA SE kaspim
39-40. ID (idi) AD KID (addubim) .... SE kaspim
41-42. ID (idi) DIM (banim) .."..... SE kaspim
43-44. i-na umim 1 kain (i-na-ad-di)-in.
§ 275
45-46. (Sum-ma a)-wi-lum i-gur
47-48. i-na umim 1 kam 3 SE kaspim ID (idi)-sa.
§ 276
49. Sum-ma ma-hi-ir-tam i-gur
50-52. 2 1/2 Se kaspim ID (idi)-sa i-na umim 1 kam i-na-ad-di-in
§ 277
53-54. Sum-ma a-wi-lum GiS MA (elip) 60 GUR i-gur
55-57. i-na umim 1 kam Si 6 IG (sedusti ?) ID (idi)-sa i-na-ad-di-in.
des divers artisans, ce devait être dit Scheil, un domestique, un journalier, qui était utilisé pour toute
espèce d'ouvrages.
Pour le payement du salaire, le législateur a partagé l'année en deux parties, l'une où le prix par jour
est de six se d'argent et l'autre, où il est seulement de cinq se. Cette répartition devait être proportionnée à
l'importance du travail. L'année babylonienne commençant à l'équinoxe de printemps, les cinq premiers
mois comprenaient la moitié du printemps tout l'été et une partie de l'automne, c'est-à-dire la partie de
l'année où les jours sont les plus longs et où par conséquent le travail doit être le plus important. La partie
comprise entre le sixième mois et la fin de l'année embrassait les sept autres mois, le temps où les jours
étant les plus courts, le travail est plus court et doit être par conséquent moins rétribué. Au lieu de recourir
à la formule qu'il a employée, le rédacteur s'il ne voulait pas énumérer les douze mois, aurait pu nommer
le premier, le cinquième et le sixième et le douzième mois et dire : de Nisan à Abum et d'Ululu à Adar.
Mais peut-être les mois n'avaient-ils pas des noms identiques dans toute l'étendue de l'empire. Il aurait
fallu tenir compte aussi du treizième mois que l'on ajoutait de temps en temps pour accorder l'année lunaire
avec l'année solaire.
A la différence de ce qui est spécifié pour les locations des animaux et des chariots §§ 268-270 et
§§ 271-272, c'est en argent et non en blé, que le mercenaii-e était payé. Pour marquer les poids d'argent à
payer, le rédacteur s'est servi de grains de blé êe. Les grains de blé ont été pris dans l'antiquité comme
unité pondérale. Le grain de blé ou se pesant environ gr. 047, six Se et cinq ^e d'argent devaient peser
respectivement gr. 282 mg. et 0,235 mg.
4. Artisans variés § 274
§ 274. Quoique cette loi présente des lacunes, son objet et sa construction sont clairs. Il s'agit des
prix de location des différentes catégories d'artisans. Au début il est dit que la loi concerne les locations
d'ouvriers variés, 11. 20-22. Puis sont énumérées dix catégories d'ouvriers avec en regard de chacune d'elles,
le prix de location en argent, 11. 23-42. La phrase finale dit qu'il faudra donner ces prix par jour 11. 43-44.
A cause des lacunes, l'identification des métiers n'est certaine que pour le charpentier et le bâtisseur.
Elle est douteuse pour cinq : le briquetier, le tailleur d'habits, le tailleur de pierres, l'ouvrier en cuir et le
constructeur de bateau. Enfin les noms de trois artisans sont complètement effacés.
Dans les §§ 228-233, il est question du bâtisseur DIM banum. Le § 228 fixe ses honoraires pour une
maison achevée et les §§ 229-233 ont trait à sa responsabilité en cas d'écroulement. Aussi il est à croire que
ces lois traitent du bâtisseur en chef, c'est-à-dire de l'architecte. Gomme dans la présente loi 11. 41-42, il
est question d'un salaire journalier, le bâtisseur doit être un ouvrier, un maçon. Le signe DIM (banum)
désigne donc deux espèces différentes de bâtisseurs aux §§ 228-233 et au § 274,
C'est de Genouillac qui propose pour le signe SA la traduction « ouvrier en cuir ».