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Texte en format pdf (16.000 ko) - Jean-Pierre Morenon, le coin des ...

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LES lois<br />

§ 38<br />

22-23. Un redum, un ba'irum et un nasi biltim, au sujet du champ, du<br />

jardin et de la maison de son iikum, pour (<strong>en</strong> faveur de) son<br />

épouse ni de sa fil<strong>le</strong> n'écrira pas (de tab<strong>le</strong>tte),<br />

29-30. et ils (ces bi<strong>en</strong>s) ne seront pas donnés pour ses dettes.<br />

§ 39<br />

31-38. Au sujet du champ, du jardin et de la maison qu'il a achetés et<br />

obt<strong>en</strong>us, il pourra écrire (une tab<strong>le</strong>tte) pour son épouse<br />

fil<strong>le</strong>, et il pourra <strong>le</strong>s donner pour<br />

§ 40<br />

ses dettes.<br />

et sa<br />

40-43, A un damqarum ou à un autre (possesseur de) fief, il pourra donner<br />

pour de l'arg<strong>en</strong>t son champ, son jardin et sa maison ;<br />

44-48. l'acheteur s'acquittera <strong>des</strong> redevances (de fief) du champ, du jardin<br />

et de la maison qu'il a achetés.<br />

§ 41<br />

49-55. Si un homme a échangé <strong>le</strong> champ, <strong>le</strong> jardin et la maison d'un redum,<br />

d'un ba^irum et d'un col<strong>le</strong>cteur d'impôts et a donné une somme<br />

supplém<strong>en</strong>taire,<br />

Et cep<strong>en</strong>dant <strong>le</strong> § 39 est muet sur cette liberté. II ne par<strong>le</strong> pas d'écrire de tab<strong>le</strong>tte <strong>en</strong> faveur de n'importe<br />

qui ou de faire un usage quelconque. Mais, tout comme <strong>le</strong> § 38 il <strong>en</strong>visage seu<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t la donation à l'épouse<br />

ou à la fil<strong>le</strong> et l'extinction <strong>des</strong> dettes.<br />

Si <strong>le</strong> législateur a déterminé <strong>le</strong>s emplois <strong>des</strong> bi<strong>en</strong>s d'une façon aussi précise dans <strong>le</strong>s §§ 38 et 39, il n'a<br />

pas prét<strong>en</strong>du accorder un usage absolum<strong>en</strong>t libre dans <strong>le</strong> cas du § 39. Mais, dans cette dernière loi la restriction<br />

pour l'aliénation <strong>des</strong> immeub<strong>le</strong>s ne ti<strong>en</strong>t nul<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t au caractère de fonctionnaire du redum, du ba'irum<br />

et du col<strong>le</strong>cteur d'impôts. El<strong>le</strong> est due à la législation sur <strong>le</strong>s donations et sur <strong>le</strong>s héritages du G. H. Nul<strong>le</strong><br />

part ce code ne permet à un père de donner ou de léguer ses bi<strong>en</strong>s à un étranger. Mais il établit qu'<strong>en</strong> général<br />

ce sont <strong>le</strong>s fils qui doiv<strong>en</strong>t hériter de <strong>le</strong>urs par<strong>en</strong>ts g§ 150, 162, 165-172, 175-177. Dans certains cas l'épouse<br />

reçoit <strong>des</strong> dons de son mari §§ 150, 171", 172. Les fil<strong>le</strong>s reçoiv<strong>en</strong>t de <strong>le</strong>ur père <strong>des</strong> dots ou <strong>des</strong> équival<strong>en</strong>ts,<br />

surtout si el<strong>le</strong>s sont prêtresses ou concubines d'un rang supérieur à l'esclave (sugelum) §§ 178-184. Bref,<br />

suivant la législation du C. H., <strong>le</strong>s bénéficiaires <strong>des</strong> donations et <strong>des</strong> <strong>le</strong>gs sont toujours <strong>le</strong>s fils, et parfois <strong>le</strong>s<br />

épouses et <strong>le</strong>s fil<strong>le</strong>s, mais jamais <strong>le</strong>s étrangers. De ce droit, <strong>le</strong> § 38, a exclu pour <strong>le</strong>s fiefs <strong>le</strong>s épouses et <strong>le</strong>s<br />

fil<strong>le</strong>s, c'est-à-dire <strong>le</strong>s bénéficiaires occasionnels. Cette exclusion, <strong>le</strong> § 39 ne l'a pas maint<strong>en</strong>ue pour <strong>le</strong>s bi<strong>en</strong>s<br />

que <strong>le</strong>s fonctionnaires avai<strong>en</strong>t acquis avec <strong>le</strong>urs propres ressources. Mais <strong>le</strong> § 39 pas plus que <strong>le</strong> § 38 n'avait<br />

à prévoir un usage de la fortune contraire à la législation du C. H.<br />

3" V<strong>en</strong>te à un damqarum ou à un autre ilkum (possesseur de fief), § 40.<br />

§ 40. Il s'agit de la v<strong>en</strong>te <strong>des</strong> bi<strong>en</strong>s de fief comme dans <strong>le</strong> § 38 et non de bi<strong>en</strong>s achetés par <strong>le</strong> fonctionnaire<br />

royal comme dans <strong>le</strong> § 39. En effet il est parlé d'un autre fief il-kum a-hu-û-um et nous lisons que l'acheteur<br />

du fief i-li-ik devra <strong>en</strong> payer <strong>le</strong>s redevances 11. 44-48.<br />

Il résulte de notre division que cette loi compr<strong>en</strong>d' deux : parties autorisation de la v<strong>en</strong>te à deux<br />

catégories d'acheteurs 11. 40-43 et obligations du nouveau propriétaire, 11. 40-43.<br />

La v<strong>en</strong>te de bi<strong>en</strong>s de fiefs est permise d'abord si l'acquéreur est un damqarum. Voir <strong>le</strong> § 32.<br />

Ensuite la v<strong>en</strong>te <strong>des</strong> bi<strong>en</strong>s de fief est permise à un autre dét<strong>en</strong>teur de fief. Le texte porte simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

il-kum a-hu-û-um « à un autre fief ». Mais il s'agit du possesseur ou dét<strong>en</strong>teur de fief.<br />

Pourquoi la v<strong>en</strong>te <strong>des</strong> fiefs immeub<strong>le</strong>s n'était-el<strong>le</strong> permise qu'à ces deux catégories de personnes ?<br />

La seconde partie de cette loi, qui détermine <strong>le</strong>s obligations de l'acquéreur, donne la réponse. D'après<br />

11. 44-48 l'acquéreur devra payer <strong>le</strong>s redevances du fief qu'il a acheté. Or pour remplir une tel<strong>le</strong> il charge, faut<br />

que l'acquéreur soit riche. Tel est certainem<strong>en</strong>t <strong>le</strong> cas du damqarum, d'après <strong>le</strong> G. H, et tous <strong>le</strong>s docum<strong>en</strong>ts.<br />

Si <strong>le</strong>s fonctionnaires, qui déti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t déjà un autre fief, n'ont pas la fortune d'un damqarum, ils prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t<br />

<strong>des</strong> garanties suffisantes. Gomme ils pai<strong>en</strong>t au roi <strong>des</strong> redevances pour <strong>le</strong>ur premier fief, ils agiront de<br />

môme quand ils seront <strong>en</strong> possession d'un nouveau fief.<br />

4° Echange avec somme supplém<strong>en</strong>taire % 41.<br />

§ 41. C'est <strong>le</strong> seul <strong>en</strong>droit du C. H. où <strong>le</strong> verbe puhu, échanger, se trouve employé. Mais nous avons<br />

déjà trouvé deux fois <strong>le</strong> nom puhum pour désigner un remplaçant militaire § 26, X, 5 et § 33, XI, 45. Dans<br />

<strong>le</strong>s contrats de la P" dyn. bab., pul^u est <strong>le</strong> terme technique qui désigne <strong>le</strong>s échanges. Cf. Schorr, 113-11.7,<br />

189, 295, 298. Quant au terme niplatum, il signifie d'après G 25 (Sch. 112) Rev. 2 et TD 74 (Sch. 276)

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