II

RÉFORME DES OFFICES MINISTÉRIELS ALGERIENS 19
semble des offices algériens représente,
pitalisation de 30 0/0,
au taux de ca
une valeur totale de 17 millions à
peu près. De là, pour le Trésor, une prime annuelle de
plus de 700.000 fr., en admettant même,
ce qui parait
équitable, qu'on exempte de tout impôt les offices rap
portant moins de 3.000 fr.
Avec une réforme de ce genre, les officiers ministériels
garderaient à la bonne gestion de leurs charges le même
ntérêt que par le passé ; leurs relations avec leurs clients
ne risqueraient point d'être dénaturées,
pas plus que
leur dignité professionnelle n'aurait à être compromise.
D'autre part, ils seraient mal venus à se plaindre de me
sures qui se borneraient, en somme,
à enlever à leur si
tuation actuelle ce que celle-ci a d'injustement privilégié,
quand on la compare à la situation de leurs confrères de
la métropole.
Enfin, ce n'est pas la complexitédu système,
ce ne
sont pas les difficultés de son fonctionnement pratique,
ce ne sont pas davantage les risques d'une expérience
à tenter, qu'on peut alléguer pour le combattre, rien,
en somme, de ce qu on peut justement reprocher soit
au système de M. Flandin,
nisé par M. Dupuy
soit au système préco
au nom de la commission séna
toriale. En complétant la réforme par les dispositions
qui, dans le projet de la commission sénatoriale, régle
mente les conditions nouvelles du recrutement des
officiers ministériels algériens, en y ajoutant, en outre,
celles qui donnent à ceux-ci,
naire,
au point de vue discipli
des garanties identiques à celles dont jouissent
leurs confrères de la métropole, on ferait, croyons-
nous, une œuvre utile et sage,
qui aurait tout au moins