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62 LA QUESTION DES PHOSPHATES ALGÉRIENS<br />

tion de ces promesses et de ces espérances dépend<br />

pour une très large part, des mesures que sauront pren<br />

dre les pouvoirs publics, en vue de donner à l'exploi<br />

tation qui commence la direction et lès règles les plus<br />

Spropres à la favoriser.<br />

Qu'a-t-on fait jusqu'ici dans cette intention ? Que s«<br />

propose-t-on de faire ?<br />

Telle est la double question qu'il me reste à examiner.<br />

<strong>II</strong><br />

C'est au cours de l'année 1885, à Gafsa, en Tunisie,<br />

que, pour la première fois, M. Thomas signala de re<br />

marquables couches de phosphate de chaux. La décou<br />

verte fit même, je crois, l'objet d'une communication à<br />

l'Académie des Sciences. Mais ce n'est point le retentis<br />

sement qu'eurent la découverte et les communications<br />

de M. Thomas, qui devait faire naître la question des<br />

phosphates algériens. Bien qu'il eût insisté sur l'impor<br />

tance et la richessfcdes gisements qu'il avait relevés,<br />

bien qu'il eûtindiqué que ces gisements devaient se con<br />

tinuer en Algérie, il ne sembla pas que, dès lors,<br />

on se<br />

soit douté de l'immense portée de sa découverte et qu'on<br />

ait songé à l'utiliser au point de vue industriel ou agri<br />

cole. Il y eut bien, en 1888, aux environs de Tebessa,<br />

une tentative d'exploitation industrielle. Un M. Vecker-<br />

ley<br />

obtint de la commune mixte de Morsott la conces<br />

sion (1) d'un gisement de phosphate, et en commença<br />

(i)<br />

Je parle ici de concession pour employer le terme généralement<br />

usité. Juridiquemsnt, il est inexact, et il faudrait parler d'amodiation,

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