Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 20 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

566 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 326
à l’egard de ses principes comme lors qu’il croit que le moindre petit souverain a droit
de se faire Roy aujourdhuy, et que c’est res merae facultatis d’en prendre la qualité; ce
que le Roy luy même n’accorderoit pas pour bien des raisons. Mais cela n’empeche pas
que le livre ne soit estimable, comme aussi ce que l’auteur a fait en Allemand contre
5 la lettre du pape. Mais je ne voudrois pas qu’on le traduise en Latin, ne irritemus
crabrones, invalidos quidem, sed tamen importunos. Car parmy une infinité de moines
faineans, il s’en trouveroit aisement en France ou en Italie, qui pourroient écrire des
choses impertinentes par un zele mal reglé et sous pretexte de defendre le pape. A quoy
il est bon de ne pas donner occasion. Je suis etc.
10 326. LEIBNIZ AN WILLIAM BLATHWAYT
[Berlin, 10. November 1701]. [339.]
15 Monsieur,
Überlieferung: L Konzept: Hannover Niedersächs. Hauptstaatsarchiv Hann. 93 Nr. 492 I
Bl. 39. 2 o . 3/4 S. auf Bl. 39 v o . Text durch Tintenfleck teilweise schwer entzifferbar. — Auf
Bl. 39 r o L 1 von N. 327.
Ayant eu ordre de la Reine de Prusse d’envoyer à Milord Maclesfield la reponse
qu’Elle luy fait et sachant qu’il est de vos amis, j’ay crû que je ne pouvois mieux faire
que de vous supplier de luy faire rendre la lettre de cette Princesse avec la mienne,
qui apprendra plus distinctement l’effect de ce que nous avions concerté. Cette voye
20 peut encor estre utile dans la suite. Le Roy de Prusse dont les forces seront de grand
poids si elles sont bien employées est entierement dans le bon parti. On ne sauroit estre
mieux intentionné que la Reine et les sentimens de Sa M té ne peuvent manquer d’estre
〈considerés〉. Elle en a pour vous Monsieur depuis son voyage de l’année passée tels que
1 f. il croit . . . qualité: vgl. ebd., S. 12 ff. 5 f. ne . . . crabrones: vgl. T. Maccius Plautus,
Amphitruo, 707.
Zu N. 326: Adressaten und Datum entnehmen wir N. 430. Beilage waren ein Brief von Königin
Sophie Charlotte an Macclesfield (vgl. N. 327 Erl. und N. 430), N. 327 u. N. 430. Die Abfertigung wurde
nicht gefunden. 16 reponse: vgl. auch N. 291. 23 voyage: Sophie Charlotte hatte im Herbst 1700
zusammen mit Kurfürstin Sophie Aachen und anschließend die Niederlande besucht.
29. 11. 2006