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Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 20 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

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764 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 441<br />

si digne de foy, et qu’à l’egard des anterieurs personne y a osé adjouter ny retrancher.<br />

Eusebe dit que depuis Zarobabel jusqu’au sauveur il n’y a aucun sacré volume. Tous<br />

les peres des premiers siecles en faisant le denombrement des livres Sacrés du vieux Testament<br />

ont exclu tous ceux que les protestans exclüent, et S. Athanase en faisant son<br />

5 Catalogue des livres divins, dit, qu’il ne faut rien adjouter ny retrancher. Amphilochius<br />

en les appellant d i v i n e m e n t i n s p i r é s , les distingue expressement des livres<br />

qu’il appelle M o y e n s (du nombre des quels sont selon luy ceux que l’Eglise Romaine<br />

moderne a canonisés) e t d e s m a u v a i s , qu’il faut rejetter. Et S. Jerome dit souvent<br />

generalement que l’autorité des livres exclus du Canon Hebraique n’est point propre<br />

10 à decider des controverses et à établir des dogmes. De sorte que cela doit avoir lieu, même<br />

entre des catholiques. Aussi voit on, que ceux qui ont repris S. Augustin l’ont pris ainsi.<br />

Et quantité d’auteurs de l’Eglise Romaine avant le Concile de Trente, ont dit qu’il estoit<br />

permis à un Catholique, de ne point deferer à l’autorité de ces livres; suivant des passages<br />

que j’ay cités: au lieu qu’il semble que selon M. de Meaux ce seroit seulement à l’egard<br />

15 des juifs et heretiques, que l’autorité de ces livres ne suffiroit pas.<br />

(Ad 50) S. Jerome peut avoir parlé avec exaggeration dans quelque matiere particuliere.<br />

Mais ce qu’il dit sur le Canon se trouve expliqué dans les formes, toute l’Eglise<br />

Latine l’a repeté dans les exemplaires des Bibles, on ne l’a jamais contredit ny excusé, et<br />

(ce qui importe le plus) il ne l’a dit qu’apres tous les autres. On ne le sauroit expliquer<br />

<strong>20</strong> comme s’il n’avoit parlé qu’ a d h o m i n e m , sans forcer son sens et sans contredire<br />

à tant d’autres qu’il a suivis.<br />

(Ad 51. 52) Si le Concile de Nicée, suivant S. Jerome, a cité le livre de Judith parmi<br />

les Saintes ecritures; on peut dire avec S. Jerome, qu’il l’a compté en quelque façon parmy<br />

ces livres là, mais d’une maniere que ce grand homme n’a point jugé tirer à consequence,<br />

25 non plus que d’autres citations semblables des livres certainement apocryphes, comme<br />

du Pasteur. Il faut avouer, que l’autorité du Pasteur est inferieure à celle des livres que<br />

l’Eglise Romaine moderne a receus. Cependant il se trouve parmy eux dans quelques<br />

denombremens par exemple dans celuy de Rufin; et Origene l’a appellé divin et inspiré<br />

dans un sens abusif comme il est assez clair par ce qu’il dit ailleurs.<br />

2 Eusebe dit: Eusebios Pamphilios, ���������� ���������, 8; vgl. ebd. 4 f. S. Athanase . . .<br />

retrancher: Athanasios, ��� ��� ��� ���������� ��������; vgl. ebd., § LXXXVII. 5 f. Amphilochius<br />

. . . i n s p i r é s : vgl. ebd., § LXXX, und oben § (Ad 33). 8 S. Jerome dit: vgl. ebd., §§ XCIV–XCVII.<br />

22 suivant S. Jerome: Hieronymus, Praefatio in librum Judith; vgl. I, 18 N. 368, § LVI. 28 celuy de<br />

Rufin: vgl. I, 18 N. 374, § XCVIII. 28 appellé: Origenes, Commentarii in Epistolam ad Romanos,<br />

10, 31 [P. G. 14, Sp. 1282]; vgl. I, 18 N. 374, § XC.<br />

29. 11. <strong>20</strong>06

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