Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 20 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

672 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 385
du Nord, ni sur l’Angleterre, ni sur la Hollande; Puisque le Roi de France est Garant
des Libertés et des Prerogatives que Leurs Alt. Ser mes veulent se conserver et aux autres
Princes et Estats de l’Empire, autant qu’il peut dépendre d’Elles; N’y ayant presque
plus d’apparence que Leurs Alt. puissent se prometre par des voyes d’accommodement
5 la satisfaction qu’Elles croyent avoir droit de pretendre des Cours de Zell et de Hanovre;
Par toutes ces considerations je vous avoüe Monsieur, que si mes Maistres m’avoint
fait l’honeur de demander mon avis, je n’aurois point balancé à conseiller l’Alliance avec
la France, telle que tout Prince de l’Empire peut la faire. Je dois avoir cette opinion de la
sagesse de mes Maistres, et je n’en doute pas, qu’avant que d’entrer en des engagemens
10 avec la France, ils ont pris les precautions qui ont pû oster à l’Empereur tout sujet de
se plaindre, et faire connoistre aux autres Puissances la justice de leurs pretensions et la
droiture de leur conduite. Je suis etc.
385. JOHANN FRIEDRICH PFEFFINGER AN LEIBNIZ
15 Lüneburg, 18. Dezember 1701. [369. 403.]
Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 725 Bl. 96. 4 o . 1 S.
du Cros.
La cy jointe me fut envoyée jeudy passé, mais comme la poste n’arriva qu’à minuit,
il m’a fallu attendre jusqu’ aujourd’huy, pour Vous la faire tenir. Je ne sçay, Monsieur,
si mes 2 precedentes sont arrivées à bon port chez Vous. Je Vous supplie Mons r de me
20 faire la grace, de m’apprendre, si Martinus Polonus de M r de Vignolle est achevé; etant
avec beaucoup de respect (en Vous souhaittant une heureuse Fete) 〈...〉
Luneb. 18 dec. 1701.
Zu N. 385: Beischluss war eine möglicherweise mit N. 366 zu identifizierende Sendung; vgl. auch
dazu N. 90 das P. S. 17 jeudy: 15. Dezember 1701. 19 2 precedentes: N. 345 u. N. 369. 20 achevé:
Pfeffinger bezieht sich auf Martin von Troppau, Chronicon pontificum et imperatorum, das Des Vignoles
für Leibniz’ nicht erschienene Sammlung Scriptores restituti bearbeiten sollte und wofür Leibniz noch
im Frühjahr 1700 (vgl. die Ankündigung in I, 18 N. 273) zwei Wolfenbütteler Handschriften übersandt
hatte; vgl. auch die Des Vignoles-Korrespondenz in I, 16 ff.
29. 11. 2006