Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 20 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

858 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 494
d’abord à coucher par écrit certaines pensées sur ce sujet, qui à mon avis pouvoient servir
à suppléer, ce que l’auteur de la lettre avoit passé. Car c’est l’ordinaire des personnes
spirituelles d’embellir ce qui se presente plus aisement à l’esprit, mais de ne pas toucher
à ce qui demande plus de recherche: ce qui satisfait le plus souvent les lecteurs, mais c’est
5 quelquesfois aux depens de la verité. Je voulois donc lire à V. M. ce que j’avois ecrit là
dessus, mais le temps de son depart n’y estoit gueres propre. Ainsi j’ay voulu le differer,
et quoyqu’on puisse mieux resoudre les difficultés quand on est present à la lecture de
son ouvrage; neantmoins je hazarderay d’envoyer ce papier, s’il peut servir à divertir
V. M. quelques momens. Car je tache d’expliquer clairement des choses obscures par leur
10 nature; quoyqu’il soit vray, que ce qu’on ne sauroit ny figurer ny peindre ne satisfait pas
l’imagination.
Je ne say si je puis mettre quelque chose dans le paquet de V. M. sans perdre le
respect. Je prends maintenant cette liberté, parce que dans le desordre present les postes
ne vont pas le mieux du monde.
15 Je suis avec devotion
Madame de Vostre Majesté le tres soumis et tres obeissant serviteur Leibniz.
494. LEIBNIZ AN FRANZ ANTON VON BUCHHAIM
Hannover, 30. März 1702. [393.]
Überlieferung: L Auszug aus der nicht gefundenen Abfertigung: LH XXIII 2, 15 Bl. 20. 4 o .
20 1 3/4 S. — Gedr.: Klopp, Werke, 10, 1877, S. 133–136.
10 ne peindre L, korr. Hrsg.
1 pensées: die ” Lettre sur ce qui passe les sens et la matiere‘‘. Die 2. Fassung u. d. Tit. ” Lettre
touchant ce qui est independant des sens et de la matiere‘‘ übergab Leibniz wohl persönlich im Juni 1702
in Berlin (gedr.: Gerhardt, Philos. Schr., 6, 1885, S. 499–508).
Zu N. 494: Die nicht gefundene Abfertigung war Beischluss zu Leibniz’ nicht gefundenem Brief an
J. W. von Bertram vom 30. März 1702; vgl. Bertrams Brief an Leibniz vom 15. April 1702 (Druck in
I, 21). Der nächste überlieferte Brief der Korrespondenz (Buchhaim an Leibniz) datiert vom 20. Juli 1705
(LBr. 123 Bl. 3–4).
29. 11. 2006