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Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 20 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

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760 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 441<br />

de S. Cyprien rebaptisant, et des Pelagiens avant Pelage, ne quadrent point. Si jamais<br />

doctrine Catholique a esté enseignée tousjours et par tout c’est celle des Protestans sur<br />

le Canon du vieux Testament.<br />

(Ad 30) Trouver des livres Apocryphes cités même en confirmation des dogmes<br />

5 n’est pas une preuve de la canonicité; on cite bien à cette fin les passages des docteurs<br />

d’autorité. La declaration expresse des anciens que ces livres du vieux Testament sont<br />

inferieurs aux autres, doit prevaloir à des conjectures si legeres.<br />

(Ad 31) P r e m i e r e m e n t j’avois deja monstré qu’il faut expliquer le Pape Innocent<br />

I.[,] le concile de Carthage, et S. Augustin, en sorte, qu’ils s’accordent avec la<br />

10 commune doctrine de l’Eglise anterieure et de leur temps. Et ainsi C a n o n i q u e ne<br />

signifie chez eux qu’authentique ou seur, et declaré tel par les Canons. S e c o n d e m e n t<br />

il faudroit prouver que les deux livres de Maccabées ont eté pris pour un, à fin de concilier<br />

le Pape Gelase en cela avec le Concile de Trente. Les deux Macabées sont manifestement<br />

de differens auteurs.<br />

15 (Ad 32) Il est visible que Canonique peut estre pris pour ce que les Canons approuvent,<br />

ou qui peut servir de Canon. C’est un sens des plus naturels et quand tout<br />

autre est déraisonnable chez un auteur comme je viens de monstrer, il faut s’y tenir.<br />

(Ad 33) Ma consequence est claire: si tous les livres non Canoniques pris dans le<br />

sens d’Innocent I. sont des Apocryphes dignes d’estre rejettés ( s i q u a s u n t a l i a<br />

<strong>20</strong> n o v e r i s e s s e d a m n a n d a ) il s’ensuit, que sous le nom des Canoniques il a compris<br />

les Apocryphes permis et utiles que Rufin apelle Ecclesiastiques, qu’Amphilochius<br />

met apres les inspirés, et les appelle ������� et que les protestans reçoivent parmy les<br />

livres de la Bible, quoyqu’ils ne leur donnent point le premier degré d’autorité.<br />

(Ad 34) Et comme les Apocryphes sont de deux sortes, suivant ce que M. l’Eveque<br />

25 de Meaux reconnoist luy même icy; on voit que les Canoniques qui leur sont opposés se<br />

prennent aussi de deux manieres. 2 o disant que par les Canons les livres Ecclesiastiques<br />

ou purement humains peuvent estre declarés authentiques et seurs (ou Canoniques du<br />

second ordre) je ne dis rien de fort extraordinaire. Car c’est ainsi que la version vulgate<br />

est declarée Authentique par le Concile de Trente. Cette instance satisfait à toutes les<br />

30 objections de Mons. de Meaux. Car il n’est pas indubitable que la vulgate soit sans<br />

erreur ou infallible, cependant on la prend pour authentique et seure, c’est à dire dont<br />

8 monstré: vgl. I, 18 N. 374, §§ LXXXVI f., CI–CVI. 21 Rufin . . . Ecclesiastiques: vgl. ebd.,<br />

§ XCVIII. 21 f. Amphilochius . . . �������: vgl. ebd., § LXXX.<br />

29. 11. <strong>20</strong>06

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