Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 20 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

664 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 N. 382
382. THOMAS BURNETT OF KEMNEY AN LEIBNIZ
Paris, 16. Dezember 1701. [298. 467.]
Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 132 Bl. 117–118. 1 Bog. 4 o . 3 1/3 S. Eigh. Aufschrift.
Siegel. Postverm. Auf Bl. 117 r o links oben Vermerk von Leibniz’ Hand: ” resp‘‘. Textverlust
5 durch Siegelausriss und Papierabbruch.
Paris ce 16 Decem[bre] 1701
J’ay êté ici presque trois mois deja, et je n’ay pas eu aucune des Vos letteres que
depuis peu par la route de Londres; non obstant, j’avois bien della joye de voir que Vous
Vous portiez bien, ayant entendu à mon arrivé ici qu’on avoit repandu un bruit de Vôtre
10 mort: Mons r Cassini le mathematicien le pere me le contoit come une triste nouvelle
qu’on l’avoit ecrit de Rome. J’aurois souhaité avoir êté present pour recevoir ce paquet
que Vous me mendez avoir envoyé à Londres, pour tant mon Cusin Monsieur Obadiah en
aura tout soin de le garder si’il le recevera. Je souhais pourtant que Vous m’en envoyez
la liste.
15 Depuis ma derniere la versione des psaumes de David en Englois della traductione
de Mons r Allix a paru[.] il y a un argument à chaque psaume avec une longue preface qui
marquent des regles pour l’intelligence de ce livre par lesquels deux moyens il pretend de
nous faire comprendre tout ce qui a besoin d’explicatione sans aucune commentaire ou les
moindre notes. Il y pretend dans la preface, et en chaque argument presque, que tout ce
20 que David a dit regarde l’êtat del Eglise ou judaique ou chretienne, pour les temps allors
[à] venir; tellement qu’il y a fort peu qui regardent David même proprement, et qu’on
puisse entendre alla lett[r]e. Je ne approuve pas cette liberté d’innovér sans plusieures
raisones del importance, et la derniere evidence qu’il êt bien loin d’apportér pour me
convaincre au moins. Un Mons r Neye a critiqué son livre de jugement des juiffs et avec
25 tant d’esprit, de vivacité, et della verité à mon opinione qu’en le lisant je me plaisois fort,
mais à même tant, j’êtois faschè que Mons r Allix avoit donné juste offence à ce Mons r
Zu N. 382: K antwortet auf N. 298 und wird beantwortet durch N. 467. 10 pere: G. D. Cassini.
11 paquet: vgl. N. 298. 15 versione: The book of the Psalms, 1701; vgl. B i b l i a , SV. sowie N. 247.
24 critiqué: St. Nye, The Doctrine of the Trinity . . . with a discussion of . . . The Judgement of the
Jewish Church by P. A., 1702. 24 livre: P. Allix, The Judgement of the Ancient Jewish Church,
1699.
29. 11. 2006