Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 20 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

N. 383 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1701–1702 669
Je Vous prie encore de me recrire au plûtot, je ne puis pas trouvér plûs à Paris non
plus qu’à Londre Votres letres à Mons r Pellison sur la controverse: Mons r Lock les avoit
empruntés come aussi Vôtre poeme latin sur les bombes que je ne pouvoit pas jamais
retirér de ses mains. Il ne se soucis pas d’avoir disputé plus avec persone al egard de ce
qu’il a ecrit: Mais j’ay oui dire aussi, qu’il ne pretendoit pas assez comprendre ce que 5
Vous l’aviez ecrit pour Vous repondre; ce que je Vous ecrit en amis: mais je ne veux pas
que Vous me nomiez pour cette notice, n’ayant jamais aucunes ordres de Vous ecrire
autres choses q u e s e s R e m e r c i m e n s , et son estime pour Vous. Je ne sais pas
si la Princesse la seure de Vôtre Serenissime Electrice qui fût l’Abesse de Mobisson ê
encore en vie, ou si elle se puisse voir. J’y ferois voyage exprès si je pouvois recevoir cette 10
honeur là. On dit qu’il y a aussi baucoup des dames Englois. A Dieu.
à Monsieur Monsieur Leibnitz Conseilliér intime de S. A. E. L’Electeur de Brunswick
Hanover
383. JOSEPH AUGUSTE DU CROS AN LEIBNIZ
Schöningen, 17. Dezember 1701. [384.] 15
Überlieferung: K Abfertigung: LBr. 219 Bl. 34–35 u. Bl. 205. 1 Bog. 4 o . 4 S. u. 1 Bl. 8,5 x
16,5 cm. 1 S. Bl. 205 enthält das ursprünglich quer zum Text oben auf Bl. 205 v o stehende
PS., das nachträglich aus dem Bogen herausgeschnitten wurde. Bibl.verm.
Monsieur à Schöningen le 17 de Dec. 701
Il y a desja quelque temps qu’on m’avoit assuré que vous deviés vous engager à la 20
Cour de Berlin. mais je n’ai appris que depuis peu de jours que le Roi de Prusse vous a
mis dans son conseil. Sa Majesté n’auroit pû faire un meilleur choix[,] vous avés Monsieur
au plus haut degré toutes les qualités pour remplir dignement un poste si considerable.
vous voulés bien s’il vous plaist que je vous temoigne ma joye de vous voir établi avec tant
2 letres: P. Pellisson-Fontanier, Reflexions sur les differends de la religion, 1691, P. 4. 3 poeme
. . . bombes: Leibniz, In Bombos, 1689 (gedr.: I, 5 N. 208, S. 365). 6 Vous . . . ecrit: Leibniz, Reflexions
sur la seconde replique de Locke (gedr.: VI, 6 N. I 4 ); vgl. dazu I, 18 N. 211 die Vorbemerkung.
Zu N. 383: Beilage war wohl N. 384 (vgl. dort die Erl.). K und N. 384 werden beantwortet durch
N. 390. Wie aus dem PS. und N. 390 zu ersehen ist, wurde der Brief Leibniz in Berlin von einem Mann
namens Keller übergeben.
29. 11. 2006