Semaines Thématiques - Ayuntamiento de Zaragoza

DOCUMENT FINAL DES SEMAINES THÉMATIQUES DE LA TRIBUNE DE L’EAU D’EXPO ZARAGOZA 2008
tion (publique, privée ou mixte) en fonction des circonstances
locales. L’organisation doit évoluer en
fonction de la propre évolution de la réalité locale.
Les nouvelles cultures de l’eau vont être des
cultures qui seront propices à une plus grande coresponsabilité
des agents impliqués dans le secteur
de l’eau.
Ce qui prévaut n’est pas le modèle public,
privé ou mixte choisi pour la gestion
mais une prestation de service de qualité et
un prix raisonnable.
Le financement des services de l’eau
Les réalités locales sont différentes selon leurs
facteurs géographiques, le développement géo-
graphique de la société et le cadre légal et po-
litique. Par conséquent, les solutions à appliquer
seront variables et il faudra adapter les solutions
techniques ou les modèles de gestion à chaque
circonstance.
Un objectif clef pour l’ensemble des services
de l’eau et d’assainissement est de conjuguer
l’efficacité et le coût. Ce principe bénéficiera
l’usager et les investisseurs qu’ils soient publics
ou privés.
Rien ne sert d’implanter des services que
les usagers ne peuvent pas payer. Il faut
adapter les prix des services aux circonstances
spécifiques de chaque endroit.
Le coût des services de l’eau et d’assainissement
doit être entièrement couvert, ce qui est compatible
avec la solidarité au moyen de différents tarifs en
fonction de la réalité sociale ou au moyen d’aides
publiques. En général, il faut viser la couverture
des coûts même si la prudence est de mise dans
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LES SERVICES D’APPROVISIONNEMENT ET D’ASSAINISSEMENT
les pays en voie de développement puisque que
la couverture totale des coûts peut être à double
tranchant en tant qu’objectif immédiat. Le cadre
tarifaire dans lequel se développent les principes
de couverture complète des coûts et la solidarité
relève de la responsabilité des autorités. Grâce à
une couverture durable des coûts :
Chaque usager pourra payer un prix qui sera
raisonnable et selon ses possibilités.
L’ensemble des usagers paiera pour le service,
y compris les usagers publics. La gratuité du service
rejoint le principe du gaspillage.
Il y a lieu d’éviter, dans la mesure du possible,
les aides croisées et s’il faut venir en aide aux plus
défavorisés, l’action doit être directe.
Il y aura une planification financière des
services à long terme puisque c’est la seule manière
d’assurer des investissements et de les conjuguer
avec la couverture des coûts et la solidarité.
Les subventions doivent être une possibilité
de prendre en charge les coûts de construction,
d’infrastructures hydrauliques et non les coûts de
maintenance, d’exploitation, de renouvellement
et autres frais environnementaux, à condition que
cela soit possible avec les couches les plus défavorisées.
Tous les usagers, urbains, industriels et agricoles
doivent assumer leur part de responsabilité.
Les modèles commerciaux des services de l’eau
ont besoin d’être redéfinis:
La réduction croissante des disponibilités et
des consommations dans de nombreux domaines
locaux, conséquence du changement global et des
nouvelles politiques de gestion de la demande, conditionnent
les résultats économiques des opérateurs
des services étant donné que ces derniers dépendent
en grande mesure des volumes pris en charge.
L’opération des services de l’eau a été élargie à
des domaines et des responsabilités qui n’avaient