Semaines Thématiques - Ayuntamiento de Zaragoza

DOCUMENT FINAL DES SEMAINES THÉMATIQUES DE LA TRIBUNE DE L’EAU D’EXPO ZARAGOZA 2008
MAIN CONCLUSIONS
1. Selon le quatrième rapport d’évaluation du
GIEC, le réchauffement climatique ne fait plus aucun
doute, comme en témoignent l’élévation de
la température moyenne de la surface du globe et
des océans, la fonte généralisée de la neige et des
glaciers, ainsi que l’élévation du niveau de la mer
observées. De nombreuses observations effectuées
sur l’ensemble des continents et des océans confirment
que bon nombre des écosystèmes subissent
les effets des changements climatiques régionaux
et notamment de l’élévation des températures. Le
niveau de confiance concernant la réalité des effets
ci-après énoncés est élevé: augmentation du débit
avec un débit de pointe précoce au printemps
dans de nombreux cours d’eau alimentés par la
fonte des neiges et des glaciers et le réchauffement
des lacs et des rivières dans de nombreuses
régions, ayant un impact sur la structure thermique
et la qualité de l’eau. Dans la plupart des cas
étudiés, l’augmentation de la moyenne mondiale
des températures depuis le milieu du XXe siècle
est très probablement due aux plus grandes concentrations
de gaz à effet de serre (GES) anthropiques
observées. Les émissions constantes de GES
aux mêmes taux qu’aujourd’hui ou à des taux
supérieurs sont susceptibles de se traduire par un
réchauffement accru et d’entraîner au cours de
ce XXIe siècle de nombreux changements climatiques
plus importants encore que ceux observés au
cours du XXe siècle. Même en cas de stabilisation
des concentrations de GES, le réchauffement anthropique
et l’élévation du niveau de la mer perdureront
probablement plusieurs siècles en raison
des échelles temporelles associées aux processus
et aux rétroactions climatiques.
268
CHANGEMENT CLIMATIQUE ET PHÉNOMÈNES EXTRÊMES.
Conclusions et Recommandations
Il est probable que le réchauffement planétaire
altère le cycle de l’eau. De fait, le changement
climatique a déjà une incidence sur les ressources
hydriques. Cette incidence sera toujours d’actualité
dans le futur et les effets seront en grande partie
négatifs. Les effets du changement climatique seront
perceptibles dans la quantité et la qualité de
l’eau disponible et dans la fréquence accrue des
inondations et des sécheresses. Les précipitations
moyennes mondiales devraient augmenter, mais
leur distribution spatiale ne sera pas uniforme. Les
régions arides deviendront encore plus arides en
raison de l’élargissement de la ceinture de haute
pression subtropicale. Les ceintures de précipitations
situées aux latitudes moyennes se déplacent
vers les pôles. Au centre de l’Europe, le cycle saisonnier
se modifie avec plus de précipitations en
hiver et moins en été. Les précipitations se feront
plus nombreuses dans les tropiques. La tendance
est à l’intensification des précipitations et à
de plus longs épisodes de sécheresses. Le régime
des pluies dans les régions semi-arides (comme
le bassin Méditerranéen) est extrêmement difficile
à modéliser en raison de leur grande variabilité
spatiale et temporelle et de la complexité du terrain.
Par conséquent, les projections basées sur
un scénario peuvent ne pas s’avérer faisables ou
pertinentes pour toutes les régions. Dans ce cas,
il est impératif d’adopter des mesures probantes,
indépendamment de ce que réserve le climat.
2. L’intensification du cycle hydrologique se
traduit par des inondations et des sécheresses plus
fréquentes et/ou extrêmes. Les sécheresses sont
d’autant plus inquiétantes dans les régions arides
et semi-arides que leur étendue et leur durée sont
plus importantes. Des techniques sont en cours
de développement pour faciliter la détection ra-