Semaines Thématiques - Ayuntamiento de Zaragoza

DOCUMENT FINAL DES SEMAINES THÉMATIQUES DE LA TRIBUNE DE L’EAU D’EXPO ZARAGOZA 2008
CONCLUSIONS
La forêt attire-t-elle la pluie ? Interactions
entre usages des sols et climat régional.
L’Amazonie est un mélange d’eau et de forêt, qui
par son extension agit comme une bouche d’égout
pour le carbone à échelle planétaire. Par sa grande
extension et son haut contenu en eau, des modifications
substantielles de ses forêts affecteraient
la circulation régionale et globale, et le régime
climatique.
Le déboisement effectué dans les états de Rondonia
et Matto Grosso occasionne actuellement une
modification du patron climatique de la production
de pluies, à l’échelle aussi bien locale que globale.
Des pertes entre 20-40% de la forêt provoquent
des hausses de 1 à 2,5ºC des températures de l’air,
réduisent l’évapotranspiration de 15 à 30%, et diminuent
la pluie entre 5 et 20%.
On apporte un modèle de fonctionnement du
système climatique de la Méditerranée et de ses
relations avec le climat régional et global. On
propose un modèle de circulation atmosphérique
dans les zones méditerranéennes, avec des patrons
de circulation qui expliquent l’apparition ou non
des pluies dans la zone côtière méditerranéenne
par des changements dans les usages du sol, et
par leurs relations avec les précipitations extrêmes
d’Europe Centrale, ou même dans la zone de
l’Atlantique Nord.
Sous le régime des brises en Méditerranée, les masses
d’air marin en été réclament souvent un supplément
d’eau pour engendrer des précipitations
sur les montagnes proches de la côte. Le fait que,
du point de vue de ses dimensions, ce supplément
d’eau puisse être apporté par l’évapotranspiration
de la bande côtière offre une référence pour orienter
la gestion des usages du sol qui pourrait avoir
des répercussions sur le régime des pluies.
L’altération des usages du sol et le déboisement
peuvent avoir des conséquences sur les mécanismes
climatiques à diverses échelles.
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Optimiser les entrées d’eau
EAU ET TERRE
Notons qu’aussi bien dans le milieu rural que
dans le milieu urbain, il existe de nombreuses
structures qui peuvent être employées pour recueillir
et canaliser les eaux de précipitations et de
ruissellement, en augmentant l’infiltration.
Les digues et les gravières sont efficaces pour
la rétention et pour l’infiltration de l’eau, puisqu’à
moyen terme 29% des précipitations s’infiltrent.
Quant à l’efficacité, l’infiltration est plus importante
dans les gravières que dans les digues,
mais les deux s’avèrent être des structures efficaces
pour augmenter l’infiltration et la recharge
des aquifères.
Le captage des eaux de brouillard d’altitude est
un système viable, qui a fait ses preuves dans de
nombreuses parties du monde, engendre de l’eau
potable et s’avère soutenable à long terme.
Le captage des brouillards est un complément
aux entrées par précipitations, qui devient fondamental
dans des zones de faibles entrées de pluie
verticale.
Le brouillard peut être géré pour engendrer
de nouvelles entrées et utilisé pour augmenter les
surfaces boisées, qui à leur tour agissent comme
des capteurs et produisent une augmentation progressive
de l’eau disponible dans une zone.
La forêt réduit-elle les ressources hydriques
consommatoires ou les améliore-t-elle par
le biais de la régulation hydrologique des
bassins ? : Comment gérer la planification
des forêts dans une perspective multifonctionnelle
?
L’évapotranspiration potentielle en conditions
méditerranéennes est approximativement le double
des précipitations.