Semaines Thématiques - Ayuntamiento de Zaragoza

DOCUMENT FINAL DES SEMAINES THÉMATIQUES DE LA TRIBUNE DE L’EAU D’EXPO ZARAGOZA 2008
Il faut noter que les résultats obtenus jusque là,
d’après les propres exécutants, sont dus à divers
facteurs qui agissent de manière intégrale et interdépendante,
parmi lesquels les suivants : i) décision
de l’entreprise de faire sienne une nouvelle mission
centrée sur la responsabilité environnementale et
sociale ; ii) modèle de gestion environnementale,
territoriale, donnant la priorité à la participation
; iii) structuration du méga-programme En Cultivant
de la Bonne Eau pour servir de base à des documents
planétaires ; iv) stratégies d’implantation/
méthodologie ; v) compétence de l’équipe technique
; vi) ressources financières, matériaux et équipes
; vii) articulation pour implanter des sociétés
de collaboration avec les producteurs ruraux et les
autres acteurs de la zone d’influence. Soulignons
que la gestion participative est considérée d’une
importance fondamentale pour viabiliser sur le
plan politique et technique toutes les sociétés de
collaboration nécessaires ainsi que la méthodologie
utilisée pour la gestion par bassins, en engageant
la communauté et les associés (pactes) pour
l’exécution consciente d’actions socio-environnementales,
avant de signer les conventions avec les
localités, dans lesquelles sont détaillées les contreparties
nécessaires pour tous les participants.
16. CONSIDÉRATIONS FINALES
La planification du territoire doit rendre compatible
de multiples objectifs sur un territoire déterminé,
en garantissant le développement durable
à court et long terme. Parmi ces objectifs, le
développement économique et la productivité du
territoire doivent être compatibles avec la conservation
de la nature et des valeurs paysagères, et
tous doivent avoir un usage rationnel des ressources
hydriques. Pour préserver l’équilibre territorial,
en particulier à grande échelle, une partie du territoire
doit être consacrée aux écosystèmes naturels,
et éventuellement aux forêts. Il n’y a probablement
pas de réponse unique, universelle, à la
question de savoir combien il faut de forêt.
Néanmoins, certains auteurs suggèrent de consacrer
entre 30 et 50% du territoire aux écosystè-
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EAU ET TERRE
mes naturels (Odum & Odum, 1972 ; Noss, 1992;
Mosquin et al., 1995). Dans tous les cas, les décisions
concernant les changements d’usages des
sols doivent tenir compte très soigneusement du
degré de réversibilité de ces changements. Nombre
de transformations dans les usages de la terre sont
pratiquement irréversibles à l’échelle de temps écologique
et humain, par exemple l’étanchéification
du sol par des structures. D’autres transformations
requièrent l’investissement d’immenses quantités
d’énergie (et d’argent) pour être inversées, par
exemple le déboisement de forêts autochtones.
Dans les deux situations, il se produit une réduction
des degrés de liberté dans les options futures
de l’usage du territoire, ce qui amoindrit le
développement durable. Dans les régions sèches,
la désertification peut produire une dégradation
irréversible des terres, engendrant des processus
de rétro-alimentation positive entre la dégradation
du sol et la sécheresse, ce qui a pour effet un
pénurie croissante et permanente de l’eau.
A partir des XV et XVIe siècles, lorsque les peintres
entreprirent de représenter le paysage, presque
à chaque fois ils introduisirent l’eau et les forêts
dans la scène, ainsi que des représentations d’idées
–motifs religieux- y compris l’homme même (Fig.
14, paysage anthropomorphique). Puisse cette
intégration entre spiritualité humaine et paysage
avec eau et forêts se maintenir pour le plaisir des
générations futures.
17. RÉFÉRENCES
Acevedo M.F, J. Rosales, L. Delgado, M. Ablan,
J. Davila, J. B. Callicott, M. Monticino. 2007 Modelos
de interacción humano-ambiental: el enfoque
de la Biocomplejidad Ecosistemas, 16(3):
55-67.
Aema.2005. Corine land cover 2000 (CLC2000)
vector by country
Almeida, C.; Vorosmarty, C.J.; Hurtt, G.C.; Marengo,
J.A.; Dingman, S.L.; Keim, B.D. (2007). The
effects of deforestation on the hydrological cycle
in Amazonia: a review on scale and resolution. In-