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Semaines Thématiques - Ayuntamiento de Zaragoza

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DOCUMENT FINAL DES SEMAINES THÉMATIQUES DE LA TRIBUNE DE L’EAU D’EXPO ZARAGOZA 2008<br />

Dans le scénario <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> l’AIE du Rapport<br />

sur la Prospective sur l’Énergie du Mon<strong>de</strong><br />

(World Energy Outlook 2007), en 2030 le charbon<br />

couvrira 45% <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et sera responsable<br />

<strong>de</strong> 71% <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> CO 2 . Néanmoins,<br />

dans le scénario alternatif, un plus grand développement<br />

<strong>de</strong>s sources d’énergie propres (29% <strong>de</strong> la<br />

production d’électricité face aux 20% du scénario<br />

<strong>de</strong> référence) et une contention <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

(avec une réduction <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’électricité<br />

<strong>de</strong> 12% pour une plus gran<strong>de</strong> efficacité énergétique)<br />

pourraient réduire les émissions du secteur<br />

<strong>de</strong> l’électricité <strong>de</strong> 27% par rapport au scénario<br />

<strong>de</strong> référence. En dépit <strong>de</strong> cette amélioration,<br />

ce scénario ne serait toujours pas durable et<br />

n’atteindrait pas les objectifs marqués par l’IPCC<br />

car les émissions <strong>de</strong> GES augmenteraient <strong>de</strong> 27%<br />

entre 2005 et 2030 ; la totalité <strong>de</strong> cette croissance<br />

ayant lieu dans les pays en voie <strong>de</strong> développement.<br />

En ce qui concerne la problématique <strong>de</strong> l’eau,<br />

comme nous l’avons déjà signalé, les technologies<br />

thermiques conventionnelles <strong>de</strong> production<br />

d’électricité utilisent <strong>de</strong> l’eau pour produire la vapeur<br />

nécessaire à la transformation d’énergie ou<br />

comme instrument <strong>de</strong> refroidissement et la majeure<br />

partie <strong>de</strong> cette eau est récupérée. Selon le scénario<br />

<strong>de</strong> référence <strong>de</strong> l’AIE, en 2030 il faudra <strong>de</strong> l’eau<br />

pour 80% <strong>de</strong> la production d’électricité mondiale.<br />

Ces besoins croissants en eau entrent en conflit<br />

avec les pressions exercées sur son utilisation<br />

qui dérivent <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong> la population<br />

et <strong>de</strong>s revenus, ainsi que <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’aliments<br />

et <strong>de</strong> production industrielle qui en découlent. Les<br />

conséquences du changement climatique accentueront<br />

ces pressions dans certaines zones géographiques.<br />

3.3 Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> pétrole<br />

Pour sa part, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> pétrole représente<br />

41% <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’énergie <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong><br />

l’OCDE et 29% <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s pays en voie <strong>de</strong> développement.<br />

Au fur et à mesure que ces <strong>de</strong>rniers<br />

pays se développent, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> pétrole augmente<br />

; ce qui crée <strong>de</strong>s tensions sur les marchés.<br />

Avec le temps, les réserves <strong>de</strong> pétrole se concentreront<br />

dans un nombre réduit <strong>de</strong> pays. Selon le<br />

398<br />

EAU ET ÉNERGIE<br />

scénario <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> l’AIE, les pays <strong>de</strong> l’OPEP<br />

augmenteront leur poids dans l’offre globale, passant<br />

<strong>de</strong> 42% actuellement à 52% en 2030. Les<br />

pays ne faisant pas partie <strong>de</strong> l’OPEP augmenteront<br />

légèrement leur offre, principalement à travers <strong>de</strong>s<br />

ressources non conventionnelles. Cependant, à<br />

partir <strong>de</strong> 2015, au fur et à mesure que les réserves<br />

conventionnelles se réduiront, seuls l’Amérique<br />

Latine, le Canada et l’Afrique continueront à augmenter<br />

leur production. On s’attend à ce qu’au<br />

cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 2006-2030 les États-Unis et<br />

l’Europe enregistrent une baisse moyenne interannuelle<br />

<strong>de</strong> leur production <strong>de</strong> pétrole <strong>de</strong> 0,5% et<br />

3%, respectivement.<br />

L’accroissement <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> pétrole<br />

n’est pas viable en termes <strong>de</strong> durabilité dans<br />

la mesure où il s’agit d’un combustible fini dont<br />

les réserves sont limitées et concentrées dans<br />

un nombre restreint <strong>de</strong> pays. Pour le moment,<br />

il n’existe pas <strong>de</strong> substitut clair au pétrole mais<br />

on assiste à l’émergence <strong>de</strong> quelques alternatives<br />

d’avenir comme les biocombustibles, l’hydrogène,<br />

les énergies renouvelables, les voitures électriques.<br />

Toute alternative au pétrole aura <strong>de</strong>s implications<br />

sur les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s en eau.<br />

Le principal consommateur <strong>de</strong> pétrole est le<br />

secteur du transport. Selon le scénario <strong>de</strong> référence<br />

<strong>de</strong> l’AIE, le secteur du transport continuera<br />

à être le principal promoteur <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> pétrole et son poids dans la consommation<br />

totale enregistrera une augmentation, passant<br />

<strong>de</strong> 47% actuellement à 52% en 2030. Bien que<br />

l’efficacité énergétique <strong>de</strong>s véhicules ait été considérablement<br />

améliorée, le développement <strong>de</strong> la<br />

mobilité, tant en raison <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> véhicules<br />

que <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong> la distance parcourue,<br />

a largement dépassé les améliorations apportées à<br />

l’efficacité. Si l’on tient compte <strong>de</strong>s prévisions <strong>de</strong><br />

l’AIE, nous assisterons à un accroissement spectaculaire<br />

du nombre <strong>de</strong> véhicules qui <strong>de</strong>vrait passer<br />

<strong>de</strong> 900 millions aujourd’hui à 2,1 milliards en 2030.<br />

L’absence <strong>de</strong> désaccouplement du transport<br />

par rapport à la croissance économique est un<br />

symptôme <strong>de</strong> non durabilité. La croissance économique<br />

<strong>de</strong>s pays en voie <strong>de</strong> développement entraînera<br />

une plus gran<strong>de</strong> mobilité, ce qui accentuera les<br />

impacts sur l’environnement en termes d’émission<br />

<strong>de</strong> polluants locaux et globaux, <strong>de</strong> consommation<br />

d’eau pour l’extraction et le raffinage d’énergie

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