Semaines Thématiques - Ayuntamiento de Zaragoza

DOCUMENT FINAL DES SEMAINES THÉMATIQUES DE LA TRIBUNE DE L’EAU D’EXPO ZARAGOZA 2008
L’agriculture de produits à haute valeur ajoutée,
où tout le processus productif est assimilable à un
processus industriel, permet bien d’assumer les coûts
réels actuels du dessalement.
Les aspects environnementaux, dont il faut
obligatoirement tenir compte pour faire du dessalement
une activité au développement durable, se
concentrent principalement sur deux points : le déversement
dans la mer de la saumure rejetée et la
consommation énergétique et sa participation aux
émissions de gaz à effet de serre.
Quant au déversement de saumure il faut dire
haut et clair que les installations de dessalement
ne déversent pas de sel dans la mer, comme on
l’a souvent interprété et manifesté de façon ignorante
et, parfois même, malintentionnée. Les stations
de dessalement rendent à la mer le même sel
qu’elles en ont extrait auparavant. On sait que la
même quantité de sel se dissout dans un volume
d’eau qui représente approximativement la moitié,
ce qui signifie que nous rendons le même sel qui
fait partie d’un fluide à double concentration.
Pour éviter que cette saumure de plus grande
concentration et densité ne se dirige vers les fonds
marins, où il peut exister des espèces qui ne tolèrent
pas cette salinité, il faut provoquer le mélange de la
saumure et de la propre eau de mer afin de produire
la dissolution avant le contact avec la flore sensible.
Il y a plusieurs façons de procéder à la dissolution
et, dans tous les cas, on peut trouver le meilleur
moyen, technique et économique, pour éviter complètement
les effets nocifs de la saumure.
Quant aux émissions de gaz à effet de serre,
il est clair également que les stations de dessalement
ne rejettent pas de CO 2 dans l’atmosphère.
La production d’énergie électrique, nécessaire au
bon fonctionnement de la station de dessalement,
est peut-être responsable de l’émission de CO 2 et
devra, par conséquent, résoudre cette question.
La meilleure façon de contribuer à la diminution
des émissions globales des gaz à effet de serre
provenant de l’activité de dessalement est de faire
baisser la consommation spécifique, en recherchant
l’efficience énergétique maximale dans le processus,
comme doit le faire n’importe quelle autre activité
consommatrice d’énergie, et une meilleure
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NOUVELLES SOURCES D’EAU
contribution de l’industrie électrique passera par
l’amélioration de sa propre efficience en intégrant,
dans la plus grande mesure possible, les énergies renouvelables
à la production électrique globale.
Le dessalement n’a pas encore atteint son apogée
technologique. Il faut penser que les membranes
sont l’élément essentiel sur lequel doit se
concentrer le développement futur.
La baisse de la consommation énergétique
doit résulter d’une amélioration de la productivité
de ces membranes, en diminuant la pression actuelle
du travail. Espérons qu’à court et moyen terme
l’application du domaine prometteur de la nanotechnologie
portera ses fruits pour la satisfaction de tous.
Si l’eau pour la vie se convertit en un nouveau
droit de l’homme, le dessalement peut contribuer
à son succès et permettre à de nombreuses personnes,
qui en ont besoin, de pouvoir jouir de ce
grand bien qu’est l’eau.
Les technologies disponibles permettent de
produire de l’eau douce à partir d’eau salée et, en
plus, de régénérer et de réutiliser l’eau à des prix
raisonnables et avec moins d’impacts environnementaux.
On propose:
De se doter de services basiques d’épuration des
eaux usées et de leurs boues, en respectant les réalités
locales, qui intègrent des niveaux sanitaires de
référence mondiale pour garantir la santé, l’hygiène
et le bien-être.
D’impulser et d’appliquer les technologies
qui permettent des économies, le dessalement,
l’épuration, la régénération et la réutilisation de
l’eau avec une grande efficience dans la consommation
énergétique de faible impact environnemental,
en favorisant les énergies durables.
La recherche, le développement et l’innovation
sont des piliers fondamentaux qui supportent le
savoir, la découverte de solutions, le bien-être et le
développement durable dans le domaine hydrique.
Pour cela, il est proposé:
De stimuler la recherche, le développement et
l’innovation concernant l’eau, de telle sorte que le
transfert de leurs résultats et de leurs bénéfices en
direction de la société soit accéléré.