Semaines Thématiques - Ayuntamiento de Zaragoza

DOCUMENT FINAL DES SEMAINES THÉMATIQUES DE LA TRIBUNE DE L’EAU D’EXPO ZARAGOZA 2008
ou représentent-ils plutôt la solution? 20
Il y a-t-il des restes de technocratie ou bien
sommes-nous en train de dévaloriser les techniciens?
Cependant, l’auditeur est certainement resté
perplexe, et doublement perplexe car l’invitation
à la réflexion ultérieure n’a même pas abouti à
une contribution à ce sujet. Tout d’abord parce
qu’il n’y a pas eu de débat sur le rôle que des
mouvements sociaux déterminés et la Société Civile
féchitisée, ont joué comme déclencheurs des
conflits les plus récents. Et ensuite et extrêmement
lié au fait cité précédemment, le rôle joué
par les médias et plus particulièrement par certains
d’entre eux, n’a également pas été débattu.
Les propositions d’action
Naturellement les propositions n’ont pas été
présentées dans l’ordre où elles ont été exposées,
elles l’ont été tout au long des séances entre les
analyses et les débats. Nous avons essayé de les
systématiser et de les présenter en termes de séquence
d’action.
Il y a eu accord sur l’idée de base que le moment
indiqué pour aborder ce sujet est le moment
actuel car justement la tension dans la ‘guerre’
s’est légèrement atténuée en devançant un nouvel
épisode (l’idée de se devancer, le premier point de
tout manuel de base des techniques pour la résolution
des conflits, est proposée à plusieurs reprises
au cours de la séance).
1. VERS LE PACTE POUR L’EAU
Selon l’auditeur, il y a eu également accord en
ce qui concerne le concept du : Pacte pour l’Eau
qui contient toute la charge sémantique du pacte
d’État, comme les pactes antiterroristes.
Le problème présenté par certains participants est
que ce processus de pacte devrait commencer par
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EAU ET SOCIÉTÉ
une première étape inévitable : “exiger” (mot prononcé
textuellement mais sans préciser à qui) une
trêve à toutes les parties qui font de l’eau une
arme politique et qui selon d’autres participants
est une chose impossible puisque cela implique la
perte de votes.
2. DÉFINITION DES PARTIES
La seconde étape concerne la définition des
intérêts en conflit, c’est à dire la détermination
précise des parties. Or, comme indiqué précédemment,
plusieurs participants ont souligné
à plusieurs reprises, qu’en aucun cas, par “les
parties” nous ne pouvions continuer d’entendre
“les territoires”, parce qu’il s’agit d’une mystification
de la réalité : les territoires ne paient pas
d’impôts, n’irriguent pas, ne jouent pas au golf,
etc. Ce sont les personnes, les groupes d’intérêts
et dans des termes d’abstraction maximale (répété
à plusieurs reprises et indiqué avec insistance dans
les notes post envoyées par certains participants)
qui sont les modèles de développement 21 .
Et cette détermination des parties présente
plusieurs implications :
Les conflits impliquent plusieurs acteurs
comme il en est depuis des décennies en ce qui
concerne les conflits pour l’utilisation du sol.
De ce fait, les alliances peuvent être à géométrie
variable.
Il faut obligatoirement tenir compte de deux
types de demandes :
Les demandes explicites: le ‘partage’ de
l’eau entre dans cette demande.
Les demandes implicites: à caractère
identitaire (quelques interventions posent
ces questions: mais faut-il vraiment respecter
ces composants pré-rationnels, allons-nous
également jouer avec l’eau aux droits historiques,
aux droits des peuples, des ethnies,
des clans ? Disons que tous les éléments délicats
de cette considération sont abordés).
21 Cependant, personne ne semble se rendre compte que lorsqu’on parle d’affrontement entre les modèles de développement on se
rapporte alors aux idéologies, légitimant par conséquent le retour à la querelle politique, et alors à quoi tout cela a servi?