Semaines Thématiques - Ayuntamiento de Zaragoza

DOCUMENT FINAL DES SEMAINES THÉMATIQUES DE LA TRIBUNE DE L’EAU D’EXPO ZARAGOZA 2008
Au fil de l’histoire, et sur les territoires
d’établissement humain les plus divers, l’homme a
toujours su résoudre ses problèmes de besoins en
eau. Aujourd’hui, en revanche, malgré les avancées
technologiques, il semble difficile de résoudre
les problèmes hydriques à l’ordre du jour, surtout
dans les moyennes et grandes villes du monde en
voie de développement. De plus, les villes dans le
monde développé évoluent à une vitesse inférieure
aux avancées scientifiques et technologiques dans
l’optique d’une amélioration de leurs indices de
profit efficient des eaux dans l’environnement urbain.
Au vu de l’ensemble, on en conclut que
Un modèle de gestion durable de l’eau dans
les villes réclame nécessairement une nouvelle
façon de gouverner dans laquelle l’information
serait rigoureuse, complète et ajustée aux citoyens
sur tout ce qui concerne la gestion de l’eau : ce
doit être une des lignes fondamentales des politiques
de gouvernement.
L’information doit être l’élément substantiel
qui favorisera des processus de participation
dans lesquels non seulement seront impliqués les
groupes ou les collectifs sociaux les plus affectés,
mais par lesquels on créera également des débits
adaptés afin que les citoyens puissent être des acteurs
du changement. En ce sens, l’utilisation des
nouvelles technologies de l’information, comme
les pages web, sont de bons outils pour favoriser
ces processus.
Les ONG peuvent et doivent développer un
rôle important, non seulement comme colonne
vertébrale de la société civile, mais aussi comme
instigatrices de politiques et d’actions plus en rapport
avec les principes de développement durable.
Les autorités locales doivent chercher des formules
consensuelles dans les processus de participation
qui permettent de définir des objectifs à court,
moyen et long terme de réduction de la consommation
en eau, autant au niveau global qu’individuel.
Comme conséquence des processus antérieurs,
il est également nécessaire que les villes disposent
d’un système d’indicateurs qui permettent
d’évaluer les avancées ou non des objectifs établis
au préalable. Parmi les caractéristiques principales
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EAU ET VILLE
de ces indicateurs, il faut mettre en valeur ceux
qui sont adéquats et utiles à la réalité territoriale
et socioéconomique des villes, résistants dans
le temps, qui fournissent une information précise
et simple qui puisse nous permettre de connaître
l’évolution et d’évaluer de manière permanente le
respect ou non des objectifs prévus et accessibles
à l’ensemble de la population.
En ce sens, les systèmes actuels d’indicateurs
internationaux peuvent servir à saisir la réalité
globale de l’évolution de la gestion de l’eau et
permettre la comparaison avec d’autres villes.
Pour améliorer la gestion de l’eau il faut réaliser
la planification du territoire, l’aménagement
urbain et les usages du sol urbain et rural. Cela inclut,
entre autres aspects essentiels, la détermination
des procédures pour le changement d’usage
du sol, des limites que devra respecter l’extension
urbaine et des conditions idéales que devra remplir
la zone immédiatement contiguë à la zone urbaine.
L’eau doit être traitée comme un patrimoine
de tous les habitants résidents sur le territoire, et,
en tant que tel, doit être gérée en prévoyant le futur,
en incitant à un usage responsable et durable.
Si l’on considère que l’accès à l’eau doit être
un droit universel de l’être humain, tant sur le
plan individuel que collectif, sa propriété doit être
publique. Le modèle de gestion est une question
différente : il n’est pas tellement important qu’il
soit public ou privé, s’il se fait dans la transparence
et l’éthique, ajusté à la réalité socioéconomique
du lieu et soutenu par des principes de transparence,
d’équité et de solidarité.
Les aspects précédents ont une répercussion
directe sur les besoins et les coûts des prestations
de services pour la fourniture de l’eau et de
l’assainissement.
Le système tarifaire doit s’adapter pour qu’on
puisse récupérer tous les coûts, y compris environnementaux,
dans les pays développés. Pour cela, il
faut mettre en place des compteurs qui permettent
l’application d’une politique tarifaire qui pénalise
la consommation excessive, incitant ainsi à
un usage efficient et durable de l’eau.