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les médias sous gorbatchev

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48 Les journalistes au service de la Perestroika<br />

autres, Soviétiques, comme le «mari cocu», étions toujours <strong>les</strong> derniers ŕ<br />

apprendre des choses sur notre pays. Qui pouvait supposer que pendant<br />

des années et des années l’agence TASS faisait bien plus que de transmettre<br />

aux <strong>médias</strong> soviétiques <strong>les</strong> informations du Secrétariat et du Politburo<br />

du CC du PCUS ?<br />

Il y a 25 ans, sortait le premier numéro d’EcoTASS, bulletin d’informations<br />

économiques publié par l’agence TASS et destiné aux lecteurs<br />

aussi bien soviétiques qu’étrangers, ŕ l’intention d’experts dans divers<br />

domaines économiques, financiers et dans <strong>les</strong> rapports économiques<br />

extérieurs. C’est pour eux qu’on publie des informations sur <strong>les</strong> négociations<br />

commercia<strong>les</strong> en URSS et ŕ l’étranger, sur <strong>les</strong> contrats d’importexport<br />

; des données sur la conjoncture des marchés, sur <strong>les</strong> cours de<br />

change des monnaies étrangčres, etc. Dans la rubrique « Affaires : ŕ la<br />

recherche de partenaires » on publie réguličrement <strong>les</strong> annonces publicitaires<br />

de sociétés étrangčres et soviétiques désireuses de nouer des contacts<br />

d’affaires en URSS ou dans d’autres pays. Ces services sont payants, en<br />

roub<strong>les</strong> pour <strong>les</strong> clients soviétiques, et en monnaie forte pour <strong>les</strong> clients<br />

étrangers.<br />

Mais combien faut-il payer pour un abonnement annuel ŕ Eco-<br />

TASS et qui peut s’y abonner ? Un abonnement annuel au bulletin quotidien<br />

en russe est de 1 500 roub<strong>les</strong> pour <strong>les</strong> clients soviétiques. Toute<br />

société, tout organisme étranger ou soviétique peut s’y abonner, dans la<br />

langue et pendant la durée de son choix, avec livraison ŕ domicile ou au<br />

bureau de poste.<br />

Les contribuab<strong>les</strong> soviétiques ne savent pas grand-chose des activités<br />

de l’organisation connue depuis une cinquantaine d’années <strong>sous</strong> <strong>les</strong><br />

noms successifs de Bureau soviétique d’information, d’agence de presse<br />

Novosti et d’agence d’information Novosti. A noter que le dernier<br />

changement de nom de cet analogue de l’USIA américaine est intervenu<br />

récemment aprčs que de nombreux membres du Soviet suprme de<br />

l’URSS et du Soviet suprme de la fédération de Russie, ont douté qu’elle<br />

doive survivre. L’agence Novosti emploie ŕ l’étranger plus de personnes<br />

que le Ministčre des affaires étrangčres. Que de publications, d’ordinaire<br />

gratuites, destinées aux lecteurs étrangers ! On peut affirmer avec assurance<br />

qu’il y en a parmi el<strong>les</strong> trčs peu qui aient un intért, une valeur quelconques.<br />

A preuve, <strong>les</strong> quantités d’invendus qui recueillent la poussičre<br />

dans <strong>les</strong> gares et <strong>les</strong> aéroports internationaux d’URSS. Ajoutez-y <strong>les</strong><br />

revues ŕ la gloire de la réalité soviétique destinées aux étrangers et publiées<br />

dans leurs pays respectifs : el<strong>les</strong> n’ont jamais fait l’objet d’une demande<br />

authentique ni ŕ Sofia, ni ŕ Paris, vu leurs mensonges éhontés. Puisque

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