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sur sa radicale contingence. L’acte d’être échappe à la
théorie qui, elle, ne peut être qu’à partir de l’être ! La
structure est articulable et partant pensable. L’acte en
son surgissement ne l’est pas. Simplement il ‘est’. Aporie
absolue. Arkhè. Rien pourrait être; mais une telle
supposition n’est que jeu, puisque déjà ‘est’ non pas le
silence absolu mais la pensée qui fait cette supposition !
Déjà l’être est. Et tout non-être ne peut être que sur fond
d’être. Je peux tout nier; mais je ne peux pas en même
temps nier que je nie ! La science part toujours d’un ‘il y
a’. Mais qu’il y ait ! Il n’y a pas rien ! Il y a la matière,
l’énergie, l’espace-temps... Il y a la physis... Concevoir
cet acte comme un originaire hasard ? Mais c’est ne pas
penser l’ ‘acte’ jusqu’au bout puisque c’est le penser sur
fond d’ ‘il y a’. En fait quelque chose comme une
démission de l’esprit. Penser l’acte jusqu’au bout ne peut
pas ne pas ex-poser infiniment !
d) La rationalité du réel. C’est-à-dire la nécessité de ce
qui est à partir de l’acte d’être. Non seulement la nécessité
logique de la raison, mais la nécessité réelle de l’être
en tant que cosmos. La nécessité est contrainte du
possible en face de l’impossible. Tout n’est pas possible,
tout n’est pas compossible, n’importe où, n’importe
quand ni n’importe comment. Cette ‘contrainte’ détermine
un ordre des choses et des successions. Les êtres et les
phénomènes sont déterminés. Même de ce qui semble
lui échapper elle définit l’espace de jeu, ainsi du ‘hasard’.
Il n’y a pas seulement l’espace du jeu (aléatoire), pas
seulement les règles du jeu (lois) mais fondamentalement
les règles de l’espace du jeu ! Des lois sont
possibles. L’univers est régi par des lois. Sinon la science
serait impossible ! Le savant ne peut pas ne pas être
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