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par ’forces’, par ’influences’, par ’affinités’, par ’sympathies’.
Les interactions se font par contiguïté, par correspondance
et par analogie. Les déterminations sont
astrales et les nécessités fatales. L’homme est un microcosme
en symbiose et en sympathie avec le macrocosme.
Connaissance et action se déploient dans cet espace
épistémologique et pragmatique et sont conditionnées
par lui. Le système ’astro-bio-anthropo-logique’ régit les
sciences de la nature jusqu’au 17e siècle. C’est lui qui
confère intelligibilité et cohérence à l’astronomie d’avant
l’astronomie, à savoir l’astrologie, et à la chimie d’avant
la chimie, c’est-à-dire l’alchimie.
De l’astrologie à l’astronomie
La fascination des astres a sans doute commencé avec
le commencement de l’homme. Entre cette originelle
fascination sacrale et la science, le passage n’est pas
immédiat. Lorsque l’intérêt pour les astres se fait ’logie’,
comme chez les Chaldéens, les très nombreuses observations,
pourtant de plus en plus précises, codifiées,
comparées et calculées, ne sont pas encore réellement
’science’. Ce n’est qu’en Grèce que l’étude des astres
commencera à accéder au niveau de la raison mathématique.
En partie seulement, car jusqu’à la fin de la
Renaissance la véritable astronomie restera largement
dominée par l’astrologie.
L’astrologie s’inscrit dans le schéma du système
astrobiologique. L’univers est un gigantesque vivant. Les
pulsations vitales de l’ensemble de l’univers sont donc en
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