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se sans cesse toute ‘gnose’, toute clôture gnostique,
dans l’ouvert de la foi. Que serait le christianisme si
l’enseignement du Christ s’était confondu avec la science
de son temps ?
Nouvel esprit scientifique
Le nouvel esprit scientifique de la science est à partir
d’une révolution épistémologique d’avec la science classique.
La science classique est sous le signe de la
sécurité. La science récente sous celui de la crise et du
‘déclin des absolus’. Remise en question des idées les
plus fondamentales et les plus familières; remaniement
radical des notions essentielles; construction de synthèses
hardies.
L’intelligibilité des sciences classiques se voulait absolue.
L’intelligibilité de la science récente se découvre dialectique.
Le dogmatisme fait place au relativisme, le scientisme
au criticisme, l’essentialisme au conventionalisme.
La science classique portait sur des réalités absolues:
‘en-soi’, ‘ce que’, ‘matière’, ‘forces’, ‘chocs’, ‘substances’,
‘natures’... La science nouvelle porte sur des relations,
des structures logiques, des êtres de raison mathématique.
Le réel ne peut être atteint en lui-même mais
seulement dans le champ des relations et des rapports.
'Chosisme' et 'choquisme' le cèdent au formalisme. Les
corpuscules, désormais, pour reprendre l'idée de
Bachelard, sont moins à découvrir qu’à inventer.
L’espace d’intelligibilité de la science classique se voulait
total, absolu, continu. Celui de la science récente est
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