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semble, on a une réfutation systématique de toute démonstration.
Point de départ: le désaccord entre les écoles. La vérité
est accord. Il faudrait que les gens commencent à se
mettre d'accord sur une position commune. Mais force
est de constater que sur un même sujet règnent des
points de divergence proposant chacun des arguments
forts. Si des arguments aussi forts n'arrivent pas à convaincre
des esprits aussi éminente, c'est qu'ils passent à
côté de la vérité.
Une fois chaque position rejetée, suit alors une
déconstruction logique. Chacune des thèse avancée se
fait piéger, tombant dans l'un des quatre autres modes. –
La régression à l'infini. On se sert d'un critère de vérité
qui se justifie par lui-même. L'évidence, par exemple.
Mais il faut justifier l'évidence. De fil en aiguille, il s'agira
de prouver la véracité de la raison. Mais pour le démontrer,
je dois employer la raison. Et finalement chercher
la raison de la raison à l'infini. – Le diallèle. Le
cercle vicieux. Pour prouver un point A, on a besoin d'un
point B, mais que pour prouver ce point B, on a besoin
du point A. – L'hypothèse. Pour échapper à la fois à la
régression à l'infini et au diallèle, il reste comme recours
de poser son critère de vérité par hypothèse, sans le
démontrer. Mais quitte à tenir quelque chose pour vrai
sans démonstration, pourquoi ne pas directement tenir
pour vrai ce qu'on recherche, plutôt que de partir d'une
lointaine cause? Dans le meilleur des cas on parvient à
un hypothèse consolidée, mais non pas à une vérité
démontrée. – Le relatif. Si on désire malgré tout conserver
sa conviction en sa vérité, on est bien obligé de
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