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plus petit dénominateur commun. Commun... C’est-à-dire
avec le reste de la nature. La différence escamotée.
L'humain désormais bouclé dans le règne du même.
Devenu simple objet naturel de la pure extériorité
spatiale et temporelle, l’homme, aujourd’hui, ne semble
plus pouvoir se comprendre autrement qu’en bouclant la
boucle sur son immanence.
Face à l'homme, cette épistémé de la réduction, si scientifique
soit-elle, est loin d'être neutre. Celui qui jusque là
était aussi citoyen d’ailleurs va perdre son statut
d’exterritorialité. Cet animal de l’embranchement des
vertébrés et de la classe des mammifères, apparu
évolutivement dans l’histoire naturelle de la vie, n’est plus
marqué de l’intouchable mystère sacral. Ramené dans
les strictes limites de la nature, l’homme devient objet
manipulable d’un savoir et d’un pouvoir. L’homme n’est
plus que... L’humain se banalise dans le ‘naturel’. Ce qui
était sujet, avec un infini comme profondeur, se voit jeté
hors du mystère, ob-'jet', 'jeté' devant soi, étalé en pure
extériorité, articulable, partes extra partes, simplement
dans l’espace.
On mène alors une quête passionnée sur l’atome anthropogène
dont la structure, statique ou dynamique, expliquerait
la genèse et le déploiement de l’humain en sa
diversité. Mais comment un tel archè, vidé a priori de sa
substance d’altérité, peut-il expliquer la montée néguentropique
si ce n’est que celle-ci, sous une forme ou sous
une autre, s’en trouve investie ?
En réalité on se donne au départ ce qui contient déjà
subrepticement un ‘plus’. D’autre part chaque spécialiste
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