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s'énonce: 'anything goes', tout va. A priori tout peut être
bon. Ce principe définit l'anarchisme épistémologique.
Des hypothèses qui contredisent des théories bien confirmées
nous apportent des évidences qu'on n'obtient pas
autrement. La prolifération de théories est bénéfique pour
la science. Les faits se constituent à partir de plus
anciennes idéologies; un choc entre faits et théories peut
être une preuve de progrès.
Pour une épistémologie anarchique. Pour une séparation
de l'Etat et de la science. Science et mythe se recoupent
de bien des manières. Réaliser que la science n'est pas
sacro-sainte, et que le débat entre science et mythe a
cessé sans qu'aucun côté ne l'ait emporté, ne peut que
renforcer l'anarchisme. La science est beaucoup plus
proche du mythe que la philosophie scientifique n'est
prête à l'admettre.
Il est nécessaire de ré-examiner notre attitude envers le
mythe, la religion, la magie, la sorcellerie et de toutes ces
idées que les rationalistes voudraient voir disparaître de
la terre. En examinant la mythologie africaine on
découvre que la quête de théorie est une quête d'unité
derrière une apparente complexité.
Une science qui croit être en possession de la seule
méthode correcte et des seuls résultats acceptables est
une idéologie. Cette idéologie est comme une tumeur
mentale. Notre petit conte de fées... La raison de notre
traitement spécial des sciences. Si la science a trouvé
une méthode qui transforme les idées contaminées
idéologiquement en théories utiles et vraies, alors, bien
sûr, elle n'est plus idéologie mais la mesure objective de
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