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satellisation massive des déchets dans la stratosphère...
Qui n’en voit les limites ? Combien de pétrole par an
aurions-nous le droit d’extraire si nous pensions à nos
générations futures ?
Ce système ouvert ne vit que par échange avec un plus
englobant que lui-même. Il reçoit du dehors et rejette
vers le dehors. Il ne fonctionne qu’entre une différence de
potentiel. Entre une ‘source chaude’ et un ‘puits froid’.
Source chaude de l’information, de l’énergie et de la
matière. Puits froid des déchets et de l’entropie. En tant
qu’exponentiel il est de plus en plus gourmand à l’entrée
et de plus en plus prolixe à la sortie ! Or les possibilités à
l’entrée et à la sortie ne sont pas infinies.
Le système exponentiel du progrès veut fonctionner en
clôture. En fait il est ouvert sur un infini espace englobant.
L'essentiel lui vient du dehors. Le système fabricateur
d'euphorie progressiste est fondamentalement ouvert.
Il ne se ferme qu'en se coupant de l'essentiel qui ne
peut lui venir que du dehors. La schizoïdie n'a décidément
pas fini de prendre la mesure de ses étroitesses.
Comment ne croîtrait-il pas infiniment, ce système exponentiel
du possible de l’homme ? Il est sensé fonctionner
dans un espace aux possibilités infinies. Qu’est-ce qui
pourrait arrêter son expansion ? Illusion typique de l'homme
schizoïde qui oublie sa finitude et prend ses limites
pour mesure de tout le possible.
Ainsi donc la croissance exponentielle se heurte-t-elle
aux limites de ses possibilités. Le progrès est coincé.
Toutes nos euphories du ‘progrès’ se voient piégées.
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