PONTS ET VIADUCS

- 180 -
mètres.
Du dessous des tables horizontales au-de~sus du rail. 1.06
Hauteur nécessaire au pass~ge des locômotives (article
12 du cahier des charges). . . . . . . . . .. 4.80
Épaisseur ducontreventement. . . . . . . . . . . .. 0.44
Cornièresd'attache de la table supérieure, . . . .. 0.10
Épaisseur des tables supérieures. . . . . . . . . .. 0.05
Tot~L . . . ~ 6.lt5
L'épai~seur de la poutre entre les faces intérieures
des tables horizontales s'obtIendra en retranchant
les deux épaisseurs des tables Cà D. . . . . . . .. 0.10
Reste, . . .. 6.35
C'est ce qu'on a l'habitude
poutre.
d'appeler la hauteur de la
En largeur, nous avons donné entre les faces des croisillons
7nl.()0,largeur suffisante pour le passage d'une voiture
avec les portières ouvertes, et de plus une largeur de om.56
entre les croisillons pour le garage des hommes.
Les dimensions ptincipales étant ainsi déterminées, il
s'agissait de savoir si l'on emploierait des poutres pleines
à treillis ou à croisillons.
Comparaison des poutres pleines, à treillis età croisillons.
- Nous avons adopté la poutre à croisillons; quelques
mots suffiront pour justifier ce choix.
Les poutres à treillis ont pour elles l'économie du fer ~
l'âme se fait tout entière avec des fers de2 5 à 50 francs,
au lieu de tôles de 30 à 40 francs. La dépense de rivure est
aussi plus faible, puisqu'on ne met qu'un rivet pour] 0 kilogrammes,
tandis que nos ponts en tôle à. poutres pleines
comprenhent un rivet po~r 3 kilogrammes.
Dans des ponts d'importance moyenne, le treillis prés~nte
donc des avantages réels.
.
Mais la faiblesse de la rivure, l'insuffisance de l'attache
aux tables qui sont, à notre avis, des défauts bien constatés
dans les grands ponts à treillis, n'offrent pas, à l'usage, )3