PONTS ET VIADUCS

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dent qui nous est arrivé au premier tube du pont de
Bordeaux: nouS voulons parler du relèvement dû à l'in- ,
suillation trop brusque de l'air dans un espace trop restreint.
Depuis et dans des ponts de moindre importance on
a remplacé ces ,presses par des verrins agissant de la
même manière au moyen de jougs et donnant le rnême
résultat. '
Quoi qu'il en soit et indépendamment des autres nombreux
perfectionnements introduits dans l'appareil pneumatique,
c'est là le caractère spècial du système employé
à Bordeaux.
Système des caissons" - Pendant la constructiondu pont
métallique de Bordeaux et simultanément, un autre moyen,
celui dit des caissons, était essayé"et appliqué au pont de
Kehl.
L'idée dornjnante de ce système est l'emploi du poids
de la, construction elle-même pour déterminer l'enfoncement.
Cette idée, fort ingénieuse en principe, a réussi, mais
elle a coûté très-cher.
Ce système présente sur celui employé à Bordeaux un
inconvénient sérieux: nous voulons parler de la difficulté
qui résulte de l'équilibre que l'on doit maintenir entre la
eharge faIte pour l'enfoncement et les résistances. Si le
terrain est homogène, si la résistance reste à peu près constante,
il est facile de maintenir l'équilibre par une addition
convenable de maçonneries sur le caisson; mais si, au,contraire,
après avoir franchi une couche résistante pour laquelle
la surcharge a été réglée, on tombe brusquement
sur une couche molle comme de la vase ou de la tourbe,
il se produit une chute dont 'les conséquences peuvent être
des plus graves, autant pour la sécurité des hommes qui
travaillent que pour la solidité de la construction qui ne
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