PONTS ET VIADUCS

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IHomentde rupture en un point quelconquede la travée. -
Lamarche à suivre consisterait alors à calculer ce moment
de rupture pour différents points de la travée, et à donner,
en ces points, à la poutre une section dont le mOment d'élasticité
serait au moins égal à ce moment de rupture.
Ce moyen élémentaire est trop long. On lui substitue un
procédé graphique qui consiste à construire la parabole cidessus,
en se donnant deux échelles déterminées pour les
longueurs et les kilogrammètres. La comparàison de cette
courbe avec celle des moments d'élasticité, qui se compose
d'une série de droites parallèles à l'axe des abscisses, montre
nettement si en chaque point de la travée le moment de
rupture est plus petit que le moment d'élasticité.
Mais il est fort long de construire, pour chaque travée et
point par point, deux paraboles distinctes dans chaque
hypothèse. Pour nous qui avons six hypothèses et quatre
travées, cela ferait quarante-huit courbes. Remarquons
d'abord que toutes les paraboles n'ont que deux paramètres
bien distincts représentés par
2
,-,
Pm-t
et dont on obtient les valeurs en remplaçant successivement
Pm-1par les deux: seules quantités qu'il peut représenter,
savoir:
10 La charge d'une poutre par mètre courant, le pont
n'étant pas chargé;
20 Cette cbarge, le pont étant chargé.
Il n'y a donc que deux paraboles. Seulement, dans chaque
travé@, elles occupent. des positions différentes par
rapport aux deux appuis, tout en ayant toujours leur axe
vertical. Mais, de plus, nous savons qu'elles doivent pas-
sel' par les deux points A et B obtenus, en prenant sur les
axes des piles des longueurs égales aux moments de rupture
sur ces deux appuis (Pl. XVIII,fige6).
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