PONTS ET VIADUCS

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de la machine, afin qu' Ullseul aide puisse suffire à les apportel-et
que leur température n'ait pas le temps de s'a~
baisser pendant le parcours.
Rivure à la 'inain. - Nous n'avons décrit jusqu'à pré.
sent que la rivure à la machine, parce que c'est la plus importante
pour la rivllre des ponts métalliques et qu'on doit
avoir soin de placer à cette machine le plus grand nombre
de rivets possible. Toutefois il y a certaines pièces que l'on
ne peut pas river complétement à la machine; il faut donc
avoir un emplacement pour les équipes de riveurs à la
ll1aÎn. Une équipe de riveurs se compose de trois hommeg
et d'un enfant: le riveur, le frappeur et le teneur d'abatage.
L'enfant est employé au chauffage des rivets sur une
forge volante. Le rivet au rouge blanc est jeté au riveur et
Întroduit par le frappeur dans le trou parfaitement alésé
dans lequel il doit entrer sans beaucoup de difficulté et se
trouver parfaitement perpendiculaire à la surface de la
tôle; puis il place la tête du rivet dans une bouterolle
fixée, suivant le cas, soit à un truc, soit à un levier d'abatage.
Le riveur et le frappeur, à l'aide de marteau d'un poids
de 4 kilog., frappent alors sur les tôles pour les amener
parfaitement en contact, puis écrasent la tête du rivet
le plus régulièrement possible et achèvent de lui donner sa
forme à l'aide d'une bouterolle fixée à un manche que tient
le riVêmret sur laquelle l'ouvrier frapp~ avec un marteau
de 7 à 8 kilogrammes.
Le rivet a été bien posé quand:
10 Les têtes sont concentriques avec l'axe;
2° Les têtes ne présentent ni gerçures ni fentes;
5° Il n'existe
tlvets ;
pas de vide entre les tôles et les 'têtes de
- 4° Lés têtes sont parfaitement hémisphériqÜes, et 11;:1'
suite, quand il n'y il pas eu rhanque de niatière.