PONTS ET VIADUCS

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teau flottant que l'on échouait progressivement. POUi'cela,
on taisait reposer sur le~moises inférieures de l'échafaudage
au niveau des plus basses mers, deux fortes poutres"en bois
sur lesquelles on descendait successivement les deux premiers
c}7lindres que l'on boulonnait ensuite. Le cylindre
supérieur portait un fond calfaté qui le rendait étanche. En
montant, la marée soulevait cet ensemble, et permettait
d'enlever les pièces de bois qui avaient servi de bâtis. En
ajoutant successivement des anneaux, on augmentait ainsi
la colonne flottante. Lorsque sa longueur éta~t assez grande,
on la mettait en place, on installait les plateaux dela.chalnbre
d'équilibre, puis mettant le tube en communication avec la
pompe à air, on descendait pour démonter le plancher du
fond. Le travail du déblai pouvait dès lors commencer.
Échafaudage. - Pont de service. - Le pont métallique a
été monté et levé sur un pont fixe porté par les échafaudages
qui ont servi à rinstallation des fondations tubulaires et
par des palées intermédiaires. Il a été exécuté en deux fois
de manière à ne pas interrompre la circulation sur la Garonne.
Les dispositions adoptées étaient celles employées
dans tous les cas analogues. C'était un pont de service av~c
galeries latérales, supportant les chariots destinés au levage
des pièces. Dans une nouvelle installation, on a reconnu
qu'il conviendrait de supprimer.ces galeries qui furent plus
gênantes qu'utiles (Pl. XVI, fige 1,2 et 3).
Composition des équipes. - L'équipe employée au travail
du fonçage des tubes se composait de :
2 hommes au fond pour l'accrochage et le changement des bennes.
1
2
.
au guidage sur un plancher intermédiaire.
au treuil.
et le chef d'équipe à pousser le chariot et arrimer les
bennes..
garde au-dessus de la chambre d'équ)libre pour écouter.
les signaux .et fermer et ouvrir aQ moment de l'entrée
et de la sortie.