PONTS ET VIADUCS

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En effet, reportons-nous à la fig. 90 et considérons l'ef-.
tort tranchant dans la section MN.Si Fest l'effort tranchant
dans la section voisine M'N', F+ dF sur celui de la section
M'N', et comme nous supposons que le pont n'est chargé
que par des poids verticaux, l'accroissement"du moment
de rupture dMsera égal à
On aura donc:
(F+ dF) dx.
dM = (F '1- dF) dx = Fdx + dF X dx,
Soit en négligeant les différences de second ordre
dM
dM==Fdx; d'où: F = dx'
Poutre reposant sur plusieurs appuis. - Ainsi que nous
l'avons indiqué en commençant ce chapitre nous n'avons
pas' l'intention de publier ici un traité théorique de calcul
des -ponts. '
Aussi nous nous bornons à renvoyer, chaque fois que cela
est possible, aux pages de l'ouvrage qui renferment les so.;
lutions que l'on croirait devoir trouver à cette place.
En ce qui concerne notamment le calcul de la rivure de~
tôles supplémentaires à ajouter lorsque cela est nécessaire,
etc., etc., nous engageons les personnes qui voudraient
avoir des détails complets à se reporter aux calculs
fournis par nous pour le pont de Langon (section III)
et le viaduc de l'Osse (section IV).
Nous avons dit (page 384) que le calcul des poutres que
nous indiquions était basé sur des considérations qui n'avaient
pas encore été produites sous cette forme; enfin nous
avons ajouté que cette méthode était aussi générale que
possible et qu'elle fournissait le moyen de calculer immédiatement
le moment de. rupture sur un appui quelconque
dans un pont d'un nombre de travées indéterminé.