PONTS ET VIADUCS

- !too -
Or, à ces derniers, on a été obligé d'opérer l'encastrement
des arbalétriers, et pour y arriver el'adopter des dispositions
spéciales dans lesquelles l'auteur lui-même avoue
n'avoir qu'une confiance incertaine. .
Ainsi donc , l'encastrement sur des soubassements maçonnés
qui peut laisser des doutes dans le cas d'un ouvrage
en palier, sera plus défectueux pour un plan incliné à l'horizon
de omo025.
Au contraire, les tubes en fonte dont les anneaux sont
parfaitement boulonnés entre eux, étant remplis de béton,
forment une colonne qui descendant dans le terrain solide,
et y entrant aussi profondément qu'il sera nécessaire, constituent
un solide circulaire, encastré par une de ses extrén1ités,
et dont la continuité est interrompue.
La section constante est d'ailleurs éminemment propre
à résister d'une manière sûre à toute force horizontale,
qu'elle agisse soit dans la direction du pont lorsqu'elle
provient de l'inclinaison des rails, soit obliquement à l'axe,
lorsqu'elle est provoquée par l'action du vent ou par le Inouvement
de lacet.
Enfin, le béton qui remplit les colonnes leur donne une
stabilité et une inertie très-propres à résister à l'action du
vent. Au contraire, les piles formées d'arbalétriers métalliques
et croisillonnés , dont l'about s'implante dans une.
maçonnerie, en éprouvent des effets considérables, et qui
peuvent devenir dangereux, parce que dans certaines circonstances
tout l'effort peut se reporter sur une seule file
d'arbalétrier au lieu de se répartir uniformément sur toutes
les files.
Charge directe des piles. - La charge maximum qu'une
pile aura à supporter est de 142080 kilogrammes (page3g5).
C'est le maximum trouvé dans le calcul des efforts tranchants.
La sectÏon des deux colonnes
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