PONTS ET VIADUCS

- ag0 -
de pointeau si la distance qui séparè les centres des trous
n'est pas d'un décimètre ou d'un multiple de décimètre, on
les détermine à l'aide d'un compas.
3° Perçage des trous. - LB perçage des trous se fait soit
à la mèche, soit à la machine à forer, soit à la machine à
pomçonner.
La nlèche s'emploie quand on a des trous à percer sur
des pièces une fois montées.
La machine à forer sert à percer des trous dans les pièces
en fonte ou dans les pièces de fer dont la résis~)ancea été
altérée par des opérations de forge, eomme les cornières
recourbées, etc., etc.
La maehine à poinçonner s'emploie presque exclusivement
à cause de la facilité et de la rapidité du perçage.
Nous ne donnerons que la description de eette dernière
machine, parce que les deux précédentes sont très-connues
et se trouvent dans tous les ateliers de serrurerie.
Le modèle que nous produisons (Pl. XXXIII) est d'un
usage très-commode parce que la machine qui y est représentée
peut, à volonté, fonctionner comme poinçonneuse
et comme cisaille; il suffit, en effet, pour la transformer en
cisaille, par exemple, d'enlever la partie mobile x' x Irk'
kirh" ur qui porte le poinçon proprement dit, et de la remplacer
par une autre partie portant des lames de cisaille,
ainsi que l'indique une vue de face donnée sur le dessin.
Description de la poiçonneuse. - Tout l'appareil repose
sur un bâti en fonte B solidement établi.
Le mouvement est pris sur l'axe de couche de l'usine au
moyen d'une courroie s'enroulant sur une poulie P. A côté
de cette poulie, on a placé une poulie folle pr pouvant 1'e-o
cevoir la courroie lorsqu'on veut arrêter la maehine à poin-
Ç.,onner.Sur le même arbre sont calés un volant Y servant
~
à régulariser le mouvement, et un pignon p commandant
une roue d.'engrenage R. Le volant est indispensable pour
une machine dont le travail est aussi régulier; on lui donne