PONTS ET VIADUCS

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Par des calculs analogues, nous avons déterminé les (_:épenses
qu'exigerait la construction d'un viaduc de même
longueur, mais d'une hauteur de 20 et de ~o mètres en
employant successivement des travées de 35m. 20, 41
ID. 60,
51 m. 2 0 et 67m.20 el'ouverture, et nous avons tracé pour représenter
ces dépenses une série de courbes établies dans
les conditions développées plus haut.
De l'examen des courbes il résulte que pour des hauteurs
rl10Vennes de
"
ID
20 .00, [tom 00, jOm.oo,
les ouvertures de travées qui donneront lieu au minimum
de dépenses seront respectivement
3SID.OO, 44m. 00, 53ID.00.
Ce qui, par suite d'une observation faite plus haut,
donnera les travées réelles de
351ll.20, 41"'.60, 51ID.20.
C'est-à-dire que le rapport de l'ouverture à la hauteur
doit être plus grand que l'unité de omà 40m.00, égal à l'unité
à 40m environ et inférieur à l'unité au-dessus de cette hau~
teur, en un mot qu'au-dessous de 40 mètres les ouvertures
doivent être surbaissées, carrées à 40 rnèlrcs et surhaussées
au-dessus de cette hauteur.
Dans ces calculs, on a supposé que le prix du mètre courant
de hauteur d'une palée restait le même quelle que fût
sa hauteur. Il n'en est pas ainsi en réalité, et bien que la dif.,
férence soit légère, par suite des dispositions adoptées dans
la construction des palées, il sera possible cependant dans
les projets définitifs de réduire un peu la dépense de ce
chef; et comme au fur et à mesure que l~ hauteur diminue,
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