PONTS ET VIADUCS

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Cette machine sert aussi à faire les pesées; il suffit pour
cela d'intercaler une romaine entre la chaîne du treuil et le
crochet servant à att:1cher la pièce pour la soulever. On déduit
ensuite le poids de la chaîne ou du crochet placé sous
la romaine ou, ce qui est plus commode, on le tare avant.
de commencer la pesée. Le montage se fait en général sur
des tréteaux en fer placés de niveau à environ 80 centimètres
au-dessus du sol. On commence par prée enter toutes les
pièces et par les assembler avec des boulons. On examine
alors avec soin si les trous de rivets percés à la poinçonneuse
coïncident bien les uns avec les autres; lorsque ces
trous ne se trouvent pas parfaitement dans le même axe, on
y passe l'alésoir. On est aussi obligé tantôt de buriner quelques
pièces qui ne s'ajustent pas toujours très-bien avec les
pièces voisines, tantôt de le redresser, car il est importan t
d'examiner préalablement si toutes les surfaces s' appliquent
bien les unes sur les autres avant. de commencer le
rivetage.
On démonte ensuite le pont, mais en enlevant seulement
les boulons qui retiennent les principales pièces les
unes aux autres. Aii1si,par exemple, on démonte une pièce
de pont, mais on se garde bien d'enlever les boulons qui
assemblent les cornières de cette pièce de pont avec elle;
en un mot, on doit démonter le pont par parties de façon à
poser le plus de rivets qu'il sera possible à l'atelier.
Lorsque le rivetage est terminé, on rapporte au mon-.
tage et on présente de nouveau les pièces en burinant pour
les ajuster si cela est nécessaire. Il est même quelquefois
utile d'en redresser un certain nombre, le rivetage ayant
produit une très-légère courbure suffisante pour empêcher
un bon ajustage. Le montage terminé, on numérote les
pièces en leur mettant des lettres de repère pour qu'on
n'éprouve pas de diffic.ulté, à la mise en place, à retrouver
leur situation relative. 9n démonte, ensuite on pèse et on
expédie à pied el'œuvre.