PONTS ET VIADUCS

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et doivent avoir, comme elles~une longueur non interrompue
de 129 mètres et être disposés en courbe de 500 mètres
de rayon.
Sur une longueur de cette importance et avec cette disposition
en courbe, leBdifférences de dilatation entre le tablier
de l'ouvrage et le garde-corps, auraient pu donner
lien à une déformation sensible ùe ce dernier. Pour l'éviter,
nous avons eu recours à une combinaison qui constitue
un garde-corps à dilatation libre et indépendante des poutres
de rive et des murs de soutènement sur lesquels il se
prolonge.
Ce garde-corps est composé de balustres fixes, espacés
de 1m.7°, boulonnés aux poutres en tôle ou scellés aux maçonneries
de l'ouvrage. Ces balustres comprennent, entre
eux, des panneaux formés de deux lisses horizontales espacées
de om'74 et portant, entre elles, cinq montants verticaux,
distants de 0"1,20 d'axe en axe. Les abouts extrêmes
des lisses viennent s'engager, à jeu libre, dans des mortaises
ménagées de fonte, à hauteur convenable, dans les
balustres et assez grandes pour qu/il reste un certain vide
entre les abouts des deux lisses de deux panneaux consécutifs
(Pl. XXIII).
C'est le vide laissé dans ces deux mortaises entre deux
panneaux consécutifs mais non continus qui leur permet
de se dilater librement d'un panneau à l'autre, et indépendamment
,de la longueur totale du garde-corps que forme
la succe~sion de tous les panneaux. La dilatation dechacun
d'eux sé fait isolément et sans qu'il y ait dans le mouvement
de dilatation aucune a"tion réciproque entre ces panneaux
et les balustres qui sont dépendants des poutres en
tôle ou des murs sur lesquels ils sont fixés.
On voit en outre que cet arrangement donne un gardecorps
dont l'assemblage ne demande aucun travail d'ajustement
et dont la pose très-facile peut s'effectuer rapide-