PONTS ET VIADUCS

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l'excédant au burin, soit avant, soit après le montage par-
. l
nel.
Nous ne parlons pas des machines à raboter, attendu
que ces engins sont très-chers et que nous ne les croyons
pas indispensables dans une installation de la nature de
celle qui nous occupe. D'ailleurs, l'opération du rabotage,
qui peut être utile dans beaucoup de circonstances, est
moins nécessaire pour la construction d'un pont, où l'on
met toujours un nombre de rivets plus considérable qu'il
ne faut pour assurer la résistance des assemblages sans
s'occuper du contact des abouts des tôles.
Les cornières sont recoupées à l'aide d'une tranche, soit
à chaud, soit à froid; leurs extrémités sont burinées et
affranchies à la meule.
Forgeage. - Quand les cornières ou fers plats sont
obligés d'épouser des surfaces qui ne sont pas dans le
même plan, on leur donne la forme voulue aux ateliers de
forge, à l'aide de matrices en fonte. Ce travail nécessite un
forgeur et un frappeur habiles.
lUontage provisoire des ponts métalliques. - Il Y a, en
réalité, deux montages à faire à l'atelier: le premier de C2S
montages n'est qu'un assemblage des pièces à l'aide de
houlons, avant de les présenter à la maehine à river; le
second montage a lieu après la rivure. C'est pour ainsi dire
un ajustage destiné à s'assurer que les pièces s'ajustent
bien les unes avec les autres et qu'elles peuvent être envoyées
sur place sans crainte d'avoir à y retoucher au
montage définitif.
L'atelier de montage doit être, autant que possible, couvert
et suffisamment grand pour contenir des ponts ou des
travées de ponts tout entières. Il sera desservi par des voies
sur lesquelles roulent les "grues et les chariots destinés au
transport des différentes pièces. Ces voies doivent desservir
les cisailles et poinçonneuses et surtout faciliter les transports
de la riveuse à l'atelier de montage. Pour le trans-