PONTS ET VIADUCS

'. rapprochement
- 256 -
Il est impossible d'e donner une idée même approchée
des figures qu'a tracées chaque pointe d'acier sur la feuille
de zinc qui lui était opposée. Non-seulement les grands
mouvements de la charpente métallique y sont marqués,
mais encore les moindres frémissements du ~ablier y ont.
lais~é leur empreinte, soit pendant le passage du train sur
la travée même à lâquelle était attaché le stylet, soit avant
d'y parvenir, ou après l'avoir dépassé, alors qu'il parcourait
les autres travées l' toutefois dans ces figures, on distingue
très-nettement l'amplitude maximum que le tablier'
a atteint, soit dans son abaissement, lorsque la charge lui
était immédiatement imposée, soit dans son soulèvement
lorsqu'on était sur les travées adjaeentes. Cette amplitude,
comme on devait s'y attendre, est plus grande pour le point
milieu de la travée, que pour les autres indices placés au
quart de son ouverture.
On reconnait très-nettement encore que le tablier s'est
déversé vers l'amont au moment où la travée observée entrait
en charge et qu'il se déversait vers l'aval, au contraire,
lorsqu'il était soulevé.
Ce déversement parait sensiblement proportionnel à l'amplitude
de l'abaissement ou de la surélévation; il est accusé
pareil par les indices de la tête amont, comme par
ceux de latête aval, bien que l'abaissement de ceux-ci ait
été moindre que pour ceux-là.
Le tableau suivant montre rapprochées l'une de l'autre,
les flèchesmaximum d'abaissement ou de relevement (cellesci
marquées du sign~ +) ainsi que le déversement ou ,la
quantité dont le tablier s'est éloigné de la tablette fixe (le
est marqué par le signe -).